Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Chroniques De Lectures

  • : Chroniques de lecture
  • : Journal de lecture plutôt fourre-tout : des livres encore des livres pour tous les âges et tous les goûts... Vous êtes chez YueYin
  • Contact

On s'y retrouve...quand ils sont à jour

Rechercher

...


badge80x15-DARCY.gif
cmwjoss.gif
babelio-buton.jpg

lca.gif
 

Wikio - Top des blogs - LitteratureWikio - Top des blogs

Archives

billets à venir (un jour)

Middlesex - Eugenides
Mal de pierre - M. Agus
Le lézard lubrique de melancholy grove - Moore
Le passage de la nuit - Murakami
Chocolat - J. Harris
Fascination/tentation - S. Meyer

Les mangeurs d'étoiles - R. Gary
Voleurs de plage - J. Harris
La fille de 3eB - C. grenier
Le libraire - De Moraira
Le désert de la grâce - Pujade-Renaud
La maison en papier - CM Dominguez
Presque un mélo - M Efstathiadi
Le retour de Sethos - E. Peters
Le treizième conte - D. Setterfield
Voie sans issue - Collins Dickens
De si bonnes amies - J. Trollope
L'inconnu d'Athène - A. Zouroudi
Le voyeur du yorkshire
L'appel du passé - E Goudge
L'homme squelette - T. Hillerman
La taupe et le dragon - N. Champetier
Tout là bas - Arlette Cousture
La traversée du continent - M. Tremblay
Breaking Dawn - S Meyer
L'arrière saison - P Besson
Les Baïnes - Eric Holder
Petits arrangements avec l'infame - P Parry
Les 4 filles du docteur March - LM Alcott
Dans les bois eternels - F vargas
Thérèse et Pierrette à l'école des saints anges - M Tremblay
Le baiser des ombres - LK Hamilton
les vendredi d'Eléanore - J Trollope
This is not a love song - JP Blondel
Bonbons assortis - M tremblay
Rececca - D. du Maurier
Accès direct à la plage - JP Blondel
Le puit des histoires perdues - J Fforde
Papa longues jambes - J. Webster
Odd & the frost Giant - N. Gailman
Chagrin ferraille - G. Cook
Riverdream - RR Martin
Fashion Victim - I Cohen Janca
Le jour de grâce - R. Van Gulik
Une saison de Célibat - Schields/Howard
Mort d'une garce - C. Dexter
Qui comme  Ulysse - G Flipo
Qoëlet
Celui qui bave et qui glougloute - Wagner
Le grand Meaulne - A-Fournier
Le chant du cosmos - R Wagner
Préludes/La Baie - K. Mansfield
Souper mortel aux étuves - M. Barrière
Le jour où einstein s'est échappé - J Bialot
La femme coquelicot - N. Châtelet
Les invités - P Assouline
L'évangile selon Pilate - EE Schmitt
Ten big ones - J. evanovitch
Eleven on top
- J. evanovitch
Twelve sharp - J. evanovitch
Tila pirate malgré elle - P. Juste
Un minuscule inventaire - JP Blondel
Au bon roman - L. Cossé
Millenium 1 - S. Larsson
Millenium 2 - S Larsson
La troisième lettre - M. Marineau
Le canyon des ombres - JD Doss
Journal d'un vampire - LJ Smith
True bood 4,5,6,7 - C Harris
Même pas Malte - Maité Bernard
La lettre - Jennifer Tremblay
Le bibliothécaire - Larry Beinhart
Percy Jackson - tome 2,3 et 4
Le journal d'un ange - P. Corbucci



6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 22:54

Whether 'tis nobler in the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune,
Or to take arms against a sea of troubles,
And by opposing end them. To die, to sleep -
No more; and by a sleep to say we end
The heart-ache and the thousand natural shocks
That flesh is heir to - 'tis a consummation
Devoutly to be wish'd. To die, to sleep -
To sleep, perchance to dream.

Hamlet - William Shakespeare - XVIe

***

Est-il plus noble pour l'esprit de subir
la fronde et les flèches de la fortune,
ou de s'armer contre une mer de douleurs
faire face et en finir. Mourir... dormir,
rien d'autre ; et par ce sommeil mettre fin
aux maux du coeur et mille tortures naturelles
qui sont le lot de la chair : voilà le dénouement
à souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir,
dormir ! peut-être rêver !

(Toujours ma traduction bricolée)

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 09:42

'Tis now the very witching time of the night,
When churchyard yawn, and hell itself breathes out
Contagion to this world. Now could I drink hot blood,
And do such bitter business as the day
Would quake to look on.

Hamlet - William Shakespeare - XVIe

***

Voici l'heure propice aux sorcelleries nocturnes
Lorsque les tombes baillent et que l'enfer souffle
sa contagion sur le monde.
Je pourrais boire du sang chaud
et faire une de ces actions si amères que je jour
tremblerait de la voir.

 

(ma traduction cuisinée notamment à partir de celle de François-Victor Hugo (1865), bien plus satisfaisante que celle qui se trouve dans mon édition bilingue - décidément les traductions de Will ne trouvent jamais grâce à mes yeux !)

Partager cet article
Repost0
23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 15:59

Je n'aime pas du tout les coïncidences. C'est un peu comme les histoires de revenants ; pendant un instant vous vous rendez compte à quoi cela doit ressembler de vivre dans un univers que Dieu dirige et organise, dans lequel Il vous surveille par-dessus votre épaule en laissant entrevoir, par des signes grossiers, un plan cosmique. Je préfère ressentir que les choses sont chaotiques, indépendantes, folles de façon permanente ou temporaire - ressentir la certitude de l'ignorance humaine, sa brutalité, sa déraison.

Le perroquet de Flaubert - Julian Barnes - 1986

Partager cet article
Repost0
16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 15:34

Tiens cela fait longtemps me disais-je avant de décider de renouer avec les bonnes habitudes citationnelles de Chiffonette...

"J'aime ces traversées hors saison. Quand on est jeune, on préfère les mois vulgaires, le moment où les saisons battent leur plein. En vieillissant on apprend à aimer les époques intermédiaires, les mois qui n'arrivent pas à se décider. C'est peut être une façon de reconnaitre que les choses n'auront plus jamais la même certitude. Ou c'est peut être une façon de reconnaitre une préférence pour les ferry-boat vides.

Julian Barnes - Le perroquet de Flaubert - 1986"

Partager cet article
Repost0
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 23:23

Sur le rivage des flots déserts,
Debout, pensif et solitaire,
Il regardait vers le lointain
Devant, le fleuve puissant roulait, 
Une frêle barque s'y dépêchait
Le long des berges moussues, herbeuses ;
Chaumières noircies, de-ci, de-là,
Refuge de misereux finnois
Et la forêt, où nul éclat
D'un pâle soleil ne pénétrait,
Autour bruissait...
                    Et il songeait :
D'ici nous menaceront la Suède,
Ici, une ville s'élèvera
Pour narguer l'impudent Suédois,
Nous percerons, d'un seul élan
Une fenêtre vers l'Occident,
Sur la mer nous nous ancrerons.
Alors, portés par des vagues neuves,
Les pavillons du monde entier
viendront avec nous festoyer.

Le cavalier de bronze (extrait) - Alexandre Pouchkine - 1833 

Partager cet article
Repost0
22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 23:59

"(...) Nous devrions prendre garde de ne pas surestimer la science et les méthodes scientifiques quand il s’agit de problèmes humains ; et nous ne devrions pas admettre que les spécialistes soient les seuls qui aient le droit de s’exprimer sur des questions qui touchent à l’organisation de la société."

Albert Einstein - 1949 - Pourquoi le socialisme ?

Partager cet article
Repost0
15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 17:35

"Cette toile, dis-je, semblait se considérer comme la reine de la collection.

Elle représentait une femme, considérablement plus grande, à mon avis, que nature : je calculais que, mise sur le plateau d'une balance adaptée à une telle masse, cette dame lui ferait infailliblement indiquer entre quatre-vingts et cent kilos. Elle paraissait, de fait, très bien nourrie et devait avoir consommé une grande quantité de viande de boucherie, sans parler de pain, légumes et boissons diverses pour avoir atteint cette taille, cette ampleur, cette abondance de muscle, cette profusion de chair. Elle gisait à demi-étendu sur un canapé. il était difficile de dire pourquoi car le plein jour brillait autour d'elle. Elle semblait d'une santé excellente, suffisemment robuste pour abattre la besogne de deux cuisinières ordinaires. Elle ne pouvait à coup sûr plaider une faiblesse de la colonne vertebrale ; elle aurait dû se tenir debout ou du moins assise bien droite. Elle n'avait rien à faire allongée en plein midi sur un canapé. De plus elle aurait dû porter des vêtements plus décents - une robe couvrant son corps de façon appropriée, ce qui était loin d'être le cas. Avec du tissus à ne savoir qu'en faire, il devait bien y avoir vingt-cinq mètres de drapé, elle ne parvenait à cacher son corps que très inefficacement. Quand au pitoyable désordre qui l'entourait, il ne méritait aucune excuse. une véritable batterie de cuisine - je devrais peut être dire une abondance de vases et de gobelets - avait roulé ça et là au premier plan, des fleurs bonnes à jeter s'y mêlaient et une masse absurde et en désordre de garniture de rideau étouffait le canapé et encombrait le parquet. En consultant le catalogue, je vis que cette oeuvre éminente portait le nom de Cléopâtre.

Charlotte Brontë - Villette - 1853 (ma traduction sorry)

Partager cet article
Repost0
8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 22:22

"Notre prénom nous est en général attribué avec une intention sémantique parce qu'il évoque pour nos parents une connotation agréable ou une promesse que nous tiendrons ou pas par la suite. Inversement, le nom de famille est habituellement perçu comme arbitraire, quelle que soit la force descriptive qu'il ait pu avoir jadis. On ne s'attend pas à ce que monsieur Berger, notre voisin, garde des moutons et on ne l'associe même pas mentalement à cette activité. En revanche, s'il s'agit d'un personnage de roman, les associations pastorales et peut-être bibliques ne manqueront pas d'entrer en jeu. C'est un des grands mystères de l'histoire littéraire que de savoir ce que l'éminemment respectable Henry James a voulu insinuer en donnant le nom de Fanny Assingham à l'un de ses personnages féminins."

David Lodge - L'art de la fiction - 1992

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 22:41

«Vous conviendrez que, pour agrafer un espion ou un conspirateur, il n’est pas nécessaire de trouver des preuves, il est plus facile et plus économique de les fabriquer, et si possible de fabriquer l’espion lui-même.»

Le cimetière de Prague - Umberto Eco - 2010

Partager cet article
Repost0
23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 10:45

Sur une idée de la sublimissime Chiffonette

"À présent, le moment était venu de s'apercevoir que l'Autre n'existait pas et que même le journal est un entretien solitaire. Il s'était cependant accoutumé à cette monotonie, et il décidait de continuer comme ça. Ce n'est pas qu'il s'aimât particulièrement, mais l'aversion qu'il ressentait pour les autres allait jusqu'à le pousser à se supporter."

Umberto Eco - Le cimetière de Prague - 2010

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents

Le livre d'or

livre_20dragon2.gif

Mes balades...

badges-80x15-ALAURE.png

badges-80x15-ANJELICA.jpg

 

Kikimundo

 

 

En sommeil



--milie-bouton.jpg