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Chroniques De Lectures

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 22:47

Nous avions laissé Emmi et Léo à la fin de Quand souffle le vent du nord en pleine crise (je ne préciserai pas laquelle mais il est bien difficile de chroniquer une suite sans révéler quelques bribes du précédent tome) voire en pleine "rupture" puisque leurs échanges semblaient définitivement terminés pour diverses raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas. Seulement, seulement Emmi vit mal cette interruption et tente régulièrement de renouer le fil malgré la désolante monotonie du message d'erreur qu'elle ne manque pas de recevoir. Jusqu'au jour où...

En même temps, tout un chacun se doute bien que le fil va se renouer puisqu’il s'agit d'une suite et qu'en l'absence de Léo celle-ci n'aurait que peu d'intérêt me semble-t-il. (Oui j'aime Léo, j'assume !) La relation entre nos deux cyber épistoliers reprend donc, directement au coeur du sujet, immédiatement passionnée car rien n'est résolu, comme il se doit après une non solution trouvée dans la fuite. De message en message, de propositions en refus, d'acceptation en retour en arrière, Léo et Emmi retissent et éprouvent les sentiments nés de leurs mots, qui d'avèrent bien trop solides pour être simplement écartés. Les propos sonnent juste (tellement que la mauvaise foi d'Emmi bien que parfaitement crédible a failli me la faire détester), les hésitations, atermoiements et revirements de même, les deux personnages nous séduisent et nous font grincer des dents tour à tour - d'autant plus qu'ils sont seuls sous nos yeux, les autres étant réduits à des ombres dont on parle mais qui n'interviennent jamais. Impossible d'abandonner cette histoire une fois dedans, il nous faut savoir ce qu'il va advenir de ce couple si improbablement réuni. Se rejoindront-ils à la parfin ?  Lu en apnée !

La septième vague - Daniel Gattauer - 2010 - traduit de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret - Grasset 2011

les avis éclairés et enthousiastes de Cuné, Fashion, Stephie, BladelorTamara, Leilonna, beaucoup d'autres certainement...

PS : J'ai beaucoup aimé cette septième vague, fin comprise, mais malgré mon bovarysme assumé je continue de penser que le premier se suffisait littérairement à lui-même.

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 21:58

Ma toute première expérience en matière de livre audio ayant été mitigée, j'ai, pour continuer mon initiation, mieux réfléchi à mes critères de choix. J'ai donc sélectionné un livre relativement court (moins de deux heures de lecture), jamais lu, d'un auteur que je découvre mais qui me plait de plus en plus et last but not least servi par une voix que je connais et apprécie. Car je l'avoue les voix sont très importantes, pour moi et celle d'Edouard Baer m'enchante donc...

Ensuite il a fallu choisir le lieu, j'en ai testé plusieurs, en conduisant (je n'apprécie pas), dans le métro (ça va mais les annonces couvrent parfois mon livre), dans mon lit (très agréable) mais ce que j'ai préféré c'est en marchant. Lancée, je pourrais faire des kilomètres en écoutant Edouard me lire Stefan, vous pouvez m'en croire. Quant à l'ouvrage lui-même, c'est un bijou bien sûr. Certes je m'y attendais, c'est l'une des oeuvres les plus célèbres de Zweig et je n'en avais eu que d'excellents échos mais autant le dire tout de suite, je ne fus pas déçue.

Deuxième guerre mondiale, Embarquant sur un paquebot à destination de l'Argentine, le narrateur apprend que le champion du monde d'échecs voyage à bord. Curieux il décide d'aborder cet homme qui a la réputation d'un rustre absolu, sans grand succès cependant jusqu'à ce qu'un autre passager offre de l'argent à ce dernier pour jouer une partie. Lors de cette rencontre, les choses tourneront tout autrement que prévu lorsqu'un discret spectateur se révèlera être un joueur de la trempe du maître...

Ici, je m'apperçois qu'il est extrèment difficile de résumer Le joueur d'échec, tant cette nouvelle est la perfection même dans sa concision. Et ce tant sur la forme, le style est une pure merveille, que sur le fond. Le récit que Monsieur B. fait des circonstances de sa conversion aux échecs, l'affrontement des deux joueurs, l'attitude des spectateurs tout, dans cette oeuvre coule de source, tout est chargé de signification, tout invite à la méditation. Zweig nous parle de guerre, d'oppression, d'impuissance, de renoncement, de solitude et de folie... tout ce qui le conduira quelques mois plus tard au suicide. Ce face à face de ces deux intelligence si différentes, l'une brillante et déliée, l'autre pragmatique et brutale sonne peut être comme une allégorie de la victoire du nazisme sur l'humanité mais garde une angoissante actualité. Magnifique !

Et si j'avais quelque appréhension, redoutant que l'audition m'empêche d'apprécier le style de l'auteur à sa juste valeur, Edouard Baer les a balayé de belle façon en mettant merveilleusement en valeur ce bijou. Une très belle expérience sur les deux plans.

 

Le joueur d'échec - Stefan Zweig - 1943 - Audiolib (que je remercie)

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 19:09

Gerhard Selb est un privé, un vieux privé qui commence à peiner dans les escaliers et traine comme un boulet son passé de procureur sous le IIIe Reich. Pour lui, qui en a vu de toutes sortes, une affaire est une affaire et il faut bien vivre mais quand un homme lui demande de retrouver sa fille dans des circonstances peu claires et qu'il flaire une embrouille potentiellement dangereuse pour la jeune femme, Selb refuse de fermer les yeux. L'enquête va peu à peu dériver dans des eaux troubles, melant terrorisme et corruption, jusqu'à mettre sa liberté et peut être sa vie (voire celle de son chat Turbo) en danger...

Après mes précédentes et heureuses expérience avec Schlink dans Le liseur, Le retour et Week end, Nanne m'a conseillé de lire les polars qui ont fait sa renommé Outre-rhin et elle a eu bien raison car j'aime définitivement le style de cet auteur. Ici pas de suspens haletant, pas de rebondissement toutes les dix pages, relativement peu d'action et de sang mais une enquête sombre, décousue, trainant parfois en longueur, s'égarant, revenant, s'étirant le long d'une année au rythme des découvertes, des rencontres ou des atermoiements de Selb. Les recherches de ce dernier se mêlent à sa vie, ses amitiés, ses souvenirs, dans une Allemagne en apparence calme et tranquille mais où couvent encore de douloureux souvenirs. Un livre plus roman que polar sans doute, avec des personnages complexes, perturbés mais plutôt attachants, ce qui ne va pas de soi avec Schlink. Séduisant !

 

Un hiver à Mannheim (Selbs Betrug) - Bernard Schlink - Traduit de l'allemand par Patrick Kermann et revu par Olivier Mannoni - Gallimard, Série Noire - 2000

 

PS : Mais pourquoi ce titre (en français), alors que l'histoire s'étire autour d'un été ?

PPS : J'ai déjà un autre Selb dans pal évidemment !

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 21:06

Tout jeune, Peter Debauer - petit allemand solitaire élevée par une mère distante, passait ses vacances en Suisse auprès des ses grand-parents paternels, correcteurs de romans populaires "de qualité". Il n'avait pas le droit de lire cette production mais on lui en confiait les épreuves à titre de papier bouillon, et un jour l'âge aidant, l'un d'eux fut non seulement lu mais résonna d'une étrange manière dans l'imaginaire du jeune Peter. Comme si cette histoire de soldat rentrant chez lui pour trouver sa femme remariée, éveillait d'étranges échos en lui. Mais il devait se passer bien des années avant qu'il ne revienne à cet insondable mystère qui devait l'accompagner ensuite tout au long de sa vie d'homme...

Résumer ce roman, où même son début, me semble une tâche bien délicate, car si le fil rouge de cette histoire est parfaite identifié, l'histoire justement est aussi capricieuse que l'esprit d'homme qui la porte, passant par des périodes de passion intense et d'autres d'indifférence totale, accélérant puis ralentissant, s'égarant même parfois sans que l'on sache si elle retrouvera son chemin. Et pourtant il s'en dégage, à mon sens, un charme étonnant. Je suis sensible, je crois, au style de Bernard Schlink, pourtant dépourvu de tout sentimentalisme au point d'en paraitre froid aux yeux de certains. Le liseur m'avait fasciné, le week end, dont je vous parlerai quelque jour, tout autant, et ce retour itou. On y trouve l'ambivalence de l'Allemagne d'après guerre et son inamovible traîne de culpabilité, mais aussi la division et la refondation de la nouvelle Allemagne des années 90, les secrets et non-dits qui accompagnent toutes transformations quelles qu'elles soient, voire en filigrance certaines tentations de réhabilitations de théories que l'on croyait définitivement enterrées. Tout au long du livre, je me suis demandé où l'auteur voulait nous emmener mais sans impatience aucune ni envie de poser le roman, je voulais en savoir plus, voir où tout cela nous amenait. Je ne suis pas sûre de le savoir maintenant, peut être s'agit-il simplement d'un roman d'apprentissage, d'une simple recherche du père, mais si intrinsèquement mêlé à l'histoire allemande qu'il en devient témoignage et sujet de réflexions. Désorientant mais Fascinant !

 

Le retour - Bernard Schlink - traduit de l'allemand par Bernard Lortholary - 2007 - Gallimard

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 22:58

En voulant résilier son abonnement à un magazine, Emmi tombe par hasard dans la boite électronique de Leo. Il la prévient, elle s’excuse, fin de l’histoire. L’adresse de Leo reste cependant en mémoire quelque part car plusieurs mois plus tard, il reçoit un message de bonne année, message groupé limite affligeant de banalité et répond. Il répond comme Léo sait répondre : c’est drôle, un rien acide et largement hors du banal. Piquée, Emmi rétorque et de fil en aiguille, une relation se noue, drôle, décalée, de plus en plus absorbante, de plus en plus passionnée jusqu’à ce que nos deux épistoliers, car c'est bien un roman épistolaire par e-mails dont il est question, se retrouvent bel et bien amoureux. Seulement Emmi est mariée et tous deux redoutent le passage au réel  tout en sachant pertinemment qu'une telle relation virtuelle ne peut durer indéfiniment…  Et que faire quand on ne veut, quand on ne peut, ni continuer, ni arrêter ?

Quel délice ce roman, tout d’abord le rythme des messages, parfois des mois se passent entre eux, parfois des jours, des semaines ou des secondes, m'a un rien déboussolée. Mais très vite je me suis prise au jeu de Léo et Emmi, j’ai ronchonné quand ils tournaient en rond, frémi quand ils semblaient sur le point de franchir une étape, applaudi à certains messages et les pages se sont mises à tourner toutes seules jusqu’à me laisser hors d’haleine à la dernière phrase, en quête d’éventails, de sels, et de tout ce dont les cœurs sensibles ont toujours usé pour se remettre de leurs émotions. Sincèrement j’y ai cru à cet échange, les personnages me sont apparus, dans leur relation, aussi attachants qu'étonnement plausibles, hésitations, peurs et emballements compris. Une petite merveille de finesse et de sensibilité, humour et émotion en prime. Que du bonheur !

 

Quand souffle le vent du nord - Daniel Glattauer, 2006 -  traduit de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret (Gut gegen norwind), Grasset  2010


PS : Il semble que les lecteurs-fans allemands aient plus ou moins forcé l'auteur à donner une suite à cette histoire, suite non encore traduite à l'heure où je vous écrit...

PPS : Pourtant la fin du roman est tout bonnement magnifique !

PPPS : mais je la lirai quand même cette suite... en français.

 

 

L'avis (enthousiaste) de Cuné, celui (tout aussi enthousiaste) de Fashion , celui de Cels qui a pleuré, ceux  plus retenus d'Emeraude et de Cathulu...

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 22:27
Dans l'Allemagne des années cinquante, un lycéen de 15 ans devient l'amant d'une femme de 20 ans son aînée. Personnalité rude, secrète, elle aime qu'il lui fasse la lecture avant l'amour et ce rituel devient immuable entre eux. Au bout de six mois elle disparaît sans un adieu.
Sept ans plus tard, étudiant en droit, le jeune homme retrouve son Hanna sur le banc des accusés lors d'un procès de crime contre l'humanité. Partagée entre fascination et dégoût, il suivra jour après jour tous les détails des audiences, regardant sans intervenir Hanna se défendre bien mal contre les accusations portées contre elle, non seulement par ses accusateurs mais aussi par ses coaccusées. Pourtant il pense avoir découvert le secret qui domine et explique sans l'excuser toute la destinée de cette femme. Une femme qui fera, à jamais, partie de sa propre vie.

Tout le monde a entendu parler du liseur, entre le succès du livre et l'adaptation récente avec Kate Winslet et Ralph Fiennes, que je suis bien marrie d'avoir ratée soit dit en passant, je suis probablement une des dernières personnes au monde à le lire. Oui j'exagère un peu mais c'est dans ma nature. Quoiqu'il en soit je ne regrette pas d'avoir exhumé cet ouvrage de mon innommable pal où il mijotait depuis des mois, peut être des années.
Le roman est divisé en trois parties, l'aventure, le procès, la vieillesse. Cette construction évite toute ambiguïté et, alliée à l'écriture sobre et précise de l'auteur, rend ce roman diablement efficace. On entre dans cette histoire sans s'en rendre vraiment compte et en un rien de temps on est bousculé et confronté aux interrogations dérangeantes des personnages. Des personnages étonnamment vivants d'ailleurs car il n'y a guère d'empathie dans ce livre, pas de pathos et guère de sentiment. On ne s'attache pas à Michael et Hanna, pas plus qu'on ne les déteste, ils existent, réagissent, choisissent, vivent enfin sous nos yeux. Car c'est bien de cela qu'il est question, de choix, de honte, de libre-arbitre et plus que tout de culpabilité. Pas tant de culpabilité directe d'ailleurs, même Hanna ne songe pas à se disculper de ce qu'elle a fait, plutôt de culpabilité collatérale si j'ose dire, celle des témoins, celle des survivants, celle des héritiers enfin, toute une génération d'allemands dans la position peu enviable de juger leurs parents. Sans concession, sans réponse facile, un beau roman !


Le liseur (der Vorleser) - Bernhard Schlink - 1995 - Folio

Les avis de Ys, Lilly, Karine, Levraoueg, Keisha ...
-1 = 306 (et celui-là attendait depuis au moins un an ou deux  !!!)
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