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Chroniques De Lectures

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 22:38

2109 États-Unis de la terre. Les citoyens de Madrid vivent en relativement bonne intelligence qu'ils soient humains, technohumains ou extra-terrestres. Certes on continue de traiter les technohumains de réplicants et les visiteurs de l'espace de bestioles mais bon c'est humain. D'accord certains partis extrémistes s'élèvent contre ces côtoiements contre nature, quand bien même les réplicants ne vivraient que dix ans et les extra terrestre seraient en bien petit nombre, mais cela aussi est humain. Il faut bien se trouver une cause à défendre en politique. Seulement quand des meurtres de plus en plus sauvages et spectaculaires sont commis par des technohumains, Bruna Husky (4 ans 3 mois et 18 jours à vivre) réplicante et détective de son état, sent le monde s'effriter autour d'elle. D'autant qu'un de ses amis, documentaliste, voit apparaitre de plus en plus de modifications "anti-replicant" dans les archives officielles, "erreurs" dont nul ne semble se soucier… quelque chose se prépare, mais quoi ?

Rosa Montero reprend en quelque sorte le monde là où Philip K. Dick l'avait laissé dans les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques, Blade runner à l'écran. Le titre même est tiré du film, de ces quelques mots d'un réplicant à l'agonie, Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme des larmes sous la pluie. Il est temps de mourir. Car la mémoire et la mort programmées sont au coeur de ce roman, mais pas seulement. Rosa Montero y ajoute une touche de Georges Orwell et accouche d'un roman très personnel, à la fois haletant et effrayant d'actualité malgré son futurisme formel. Car le monde de Bruna est aisément reconnaissable, c'est celui que nous construisons en ce moment même. Certaines choses ont mieux tourné que prévu, d'autres moins bien mais on s'y reconnait sans problème et les motivations humaines - ou technohumaines - sont toujours les mêmes... Rosa Montero entrelace ici de multiples thèmes - différence, mortalité, technologie, intolérance, mémoire, d'autres encore - dans un polar futuriste parfaitement maitrisé, animés par des personnages étrangement attachants. 

J'avais beaucoup aimé Instruction pour la fin du monde, roman contemporain (non chroniqué, shame on me) et Le roi transparent, un roman historique qui me promet une belle plongée dans le XIIe siècle occitan, m'attend sagement. Rosa Montero semble partie pour explorer tous les terrains romanesques avec une égale virtuosité. Captivant !

Des larmes sous la pluie - Rosa Montero - traduit de l'espagnol par Myriam Chirousse - Metailié 2013

L'avis de Carozine, Keisha, Ys...

PS : Je rappelle à l'être méprisable et néanmoins inconnu qui m'a volé mon exemplaire des Androïdes rêvent-ils de moutons électriques, me condamnant à le racheter sous le titre de Blade Runner, qu'il brulera en enfer.

PPS : Je vous conseille le film aussi bien sûr, Blade runner de Ridley Scott avec Harrison Ford, Rutger Hauer et des véhicules signés Moebius - version Director cut de préférence... Ridley rules !


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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 07:00

 Vers la fin du règne d’Auguste (selon mes calculs), le philosophe et naturaliste Pomponius Flatus s’aventure aux confins de l’empire à la recherche d’eaux miraculeuses censées rendre les vaches blanches et les brebis noires ou même donner la sagesse à qui en boit. Deux ans plus tard, il est toujours sur les routes, passablement affaibli par tous les maux que lui ont valu les divers liquides dont il s’est abreuvé. Déguenillé et pratiquement sans ressource, il débarque par hasard dans la petite ville de Nazareth, quelque part en Galilée.

Or le dit-bourg est en émoi car un notable vient d’être retrouvé assassiné dans sa bibliothèque fermée à clé. Le coupable a été promptement désigné par le sanhédrin et attend son exécution en fabriquant lui-même ce qui en sera l’instrument. Car l’homme qui doit être crucifié n’est autre que le charpentier du village. Tout cela n’intéresserait que médiocrement un Pomponius affamé et mal logé, s’il ne tombait sur un étrange employeur en la personne d'un tout jeune garçon prêt à payer en espèces sonnantes et trébuchantes pour que le philosophe découvre le vrai meurtrier et innocente par là même son père. Notre famélique et incontinent philosophe flanqué de l’enfant Jésus se lance donc à la recherche de la solution de l’énigme, interrogeant tout à tour les habitants du cru, les ci-devants Marie, Joseph, Matthieu, Jean ou encore Lazare et bien d’autres dont je vous laisse la surprise…

Difficile de qualifier ce drolatique et inclassable petit roman, récit naturaliste sur le modèle de Pline, réflexion socratique, évangile apocryphe, roman policier, parodique, acide, irrévérencieux, renvoyant dos à dos toutes les croyances sans en nier aucune. C’est léger, pétillant, érudit, débordant de clins d’œil aussi bien à la mythologie qu’à l’histoire sainte ou même aux classiques du polar… délicieux !

 

Les aventures miraculeuse de Pomponieus Flatus - Eduardo Mendoza - 2008 - traduit de l'espagnol par François Maspero 2009

 

PS : Depuis un certain essai de mon bien aimé Simon Leys, je suis toujours attentive aux premières phrases des romans et celle-ci vaut, je crois, son pesant de cacahuètes (si j'ose dire !)

"Que les dieux te préservent, Fabius, d'une telle calamité, car de toutes les manières de purifier le corps que nous envoie le destin, la diarrhée est la plus tenace et la plus assidue."

Il fallait oser...


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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 12:28

Dans une Barcelone à mi-chemin entre réalité et onirisme, quatre personnages étranges voire dangereux vont se retrouver autour de la poésie, des livres, d'un ange aux rites cruels et d'un projet littéraire à la limite de l'iconoclaste.

Enigma est le second roman d'Antoni Casas Dos, malgré une première expérience peu convaincante avec son Théorème d'almodovar, je n'ai pu résister à l'intrigant billet de Ys et bien m'en a pris car j'ai beaucoup aimé celui-ci.

Les personnages tout d'abord m'ont séduite, trop beaux trop lisses pour être réalistes, ils révèlent peu à peu leur véritable nature à moins que ce ne soit leur fonction, se fondant ou se confondant avec  les personnages d'autres romans dans un emboitement littéraire réjouissant qui les conduira au delà de toutes limites. La langue ensuite précise et limpide, hormis quelques envolées lyriques, fait magnifiquement écho aux poèmes et citations qui hantent ces pages. Le décor enfin, une Barcelone nocturne, secrète, redoutable et puis les livres, toujours les livres, omniprésents à chaque étape de cette intrigue, en filigrane de chaque décor. Tout ce roman s'avère en fait une très belle déclaration d'amour aux personnages littéraires, dérangeante par certains aspect, étrange sans aucun doute mais que j'ai trouvé fascinante.

 

Enigma - Antoni Casa Ros - 2010 - Gallimard

 

Les avis de Ys, donc, que je remercie pour ce prêt et celui enthousiaste de Leilonna.

 

"J'avais confiance. Je savais qu'il était impossible qu'une telle passion pour l'écrit ne se mue pas un jour elle-même en littérature. Je connaissais déjà la joie de sentir des lignes pures émerger de ma chair tout entière. Je connaissais aussi l'amertume, la tension, la frustration lorsque rien ne venait. La lecture  était pour moi un usage des simples qui me reliait aux mots en me libérant de la frustration. J'étais un écrivain en devenir. Chaque instant de ma vie était envisagé comme une préparation à ce moment. J'implorais l'univers, je lui criais : je suis prête, que les mots pleuvent, que les idées coulent sur mon corps, je suis ouverte à tout, je veux bien me promener nue dans la ville si les mots pleuvent (...) Noircir des milliers de pages pour rien. tenter mille fois de toucher le mystère des choses. Décrire les événements les plus infimes. Exercer mon regard à entrer sous la peau, jusqu'à toucher le sang, les nerfs, le coeur."

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 10:00
Professeur d'espagnol invité à Oxford pendant deux ans, un madrilène passionné de vieux livres égrène complaisament quelques souvenirs de cette période marquée essentiellement par la solitude à peine troublée par une idylle décousue, l'errance oxonienne, les recherches bibliophiles et le désoeuvrement.
A mon tour malheureusement de jeter l'éponge et de laisser ce roman inachevé. Le thème pourtant me plaisait beaucoup et je me suis accroché pendant plus de 180 pages, encouragée de temps à autres par des morceaux de bravoures plutôt savoureux - la description d'un repas de collège officiel  (high table) réglé à la minute et au millimètre en son début et sombrant peu à peu dans le chaos vaut en soi son pesant de cacahuètes - mais ces passages sont malheureusement noyé dans une pseudo chronique sans trame ni fil conducteur et dont l'aspect décousu, sans doute volontaire, m'a littéralement englué. une semaine pour lire si peu de page, je craignais la panne de lecture caractérisée. Je rends les armes avec regrets mais soulagement et je souhaite à Isil, prochain maillon de la chaîne, d'avoir plus de goût que moi pour ce roman. Dommage!

Le roman d'Oxford - Javier Marias - 1989 - traduit de l'espagnol par Anne-Marie Geninet et Alain Keruzoré - Folio (2006)
Le choix de lune de pluie, déjà lu avec des fortunes diverses par Bookomaton, Karine, Doriane, Stephie, BladelorHathaway et Fashion
en route vers Isil
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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 20:46
ombre-du-vent.jpg"Cet après-midi là, je me réfugiai dans ma chambre et lus les première page de mon nouvel ami. Avant même d'avoir pu m'en rendre compte, je me retrouvai dedans, sans espoir de retour.
A mesure que j'avançais, la structure du récit commença à me rappeler une de ses poupées russes qui contiennent, quand on les ouvre, d'innombrables répliques d'elles-mêmes, de plus en plus petites. Pas à pas, le récit se démultipliait en mille histoires, comme s'il était entré dans une galerie des glaces où son identité se scindait en des douzaines de reflets différents qui pourtant étaient toujours le même.
Page après page, je me laissai envelopper par le sortilège de l'histoire et de son univers, jusqu'au moment où la brise de l'aube vint caresser ma fenêtre et où mes yeux fatigués glissèrent sur la dernière ligne. Je m'allongeai dans la pénombre bleutée du petit jour, le livre sur la poitrine, et j'écoutai les rumeurs de la ville endormie couler goutte à goutte sur les toits tachetés de pourpre. Le sommeil frappaient à ma porte, mais je refusai de me rendre. Je ne voulais pas perdre la magie du récit ni dire tout de suite adieu à ses personnages."

Ce jour là, Daniel, 10 ans, revient du cimetierre des livres oubliés, un de ces secrets que recèlent la Barcelone gothique. Chaque visiteur doit y adopter et sauver un livre, un seul ! Pour Daniel ce fut l'ombre du vent, et ce livre va devenir l'Histoire de sa vie.

Je ne saurais mieux dire que Zafon lui-même, poupée russe, galerie des miroirs, son livre est tout cela et plus. Roman d'apprentissage, histoire d'amour romanesque, peinture noire et glauque de la Barcelone franquiste encore exsangue après les années de guerre civile, analyse toute en finesse des rapports profonds mais délicats entre père et fils. Entre plusieurs père et plusieurs fils. car autour de Daniel, les images paternelles se multiplient, se dédoublent, chaque facettes se reflétant dans la personalité de l'adolescent. Dans ce livre d'hommes, les personnages masculins sont d'une force étonnante, Julian le mentor rêvé, Fermin le guide, Fumero la part d'ombre, Barcelo l'initiateur, Isaac le gardien, Sempere senior l'ancre, d'autres pères encore surgis du passé, tous aposant leur marque sur ce récit multiforme. A contrario
les femmes du livres, aussi essentielles soit-elles, restent lointaines, évanescentes comme la mère de Daniel morte trop tôt et dont il désespère d'avoir oublié le visage. Ou comme Barcelone, personnage féminin au centre du récit mais brumeuse, charmeuse, insaisissable.

Commencé comme un hymne à la lecture, ce magnifique roman se ramifie en plusieurs fils conducteurs aux genres bien marqués, une intrigue policière complexe, une atmosphère glauque et étouffante,
un brin de fantastique, l'esquisse douloureuse d'une époque sombre, de l'aventure et du romanesque... Dans un style superbe de couleur et de texture... Sublime !

Merci Bluegrey de m'avoir vanté ce livre avec tant d'éloquence !

Les avis de Flo, Kalistina, Allie, Caroline et... Bluegrey  (j'en oublie certainement)

L'ombre du vent (La sombra el viento) -
Carlos Ruiz Zafón - 2001 - traduit de l'espagnol par François Maspero - Grasset 2004 

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 19:12

Ana est une voleuse d'oeuvres d'art de haut vol affilié à un cercle très secret. Au court d'une de ses "missions", elle trouve la piste d'un trésor sans prix : le salon d'ambre, trésor national russe disparu dans la tourmente de la seconde guerre mondiale. la chasse s'organise !

Le début est un peu lent, l'histoire peine à se mettre en place mais dès que la chasse au trésor prend un tour actif, l'histoire devient plus accrochante et on se laisse volontiers entraîner dans l'exploration des sous-sol d'un ancien musée à moins que ce ne soit ceux d'un camp de concentration.

J'avais adoré Iacobus du même auteur, j'attendais donc avec impatience la publication en poche d'un autre roman de Matilde Asensi. Celui-ci m'a moins emballé. Je l'ai trouvé moins enlevé et beaucoup moins bien écrit... Est-ce la traduction ou le fait que je l'ai lu juste après l'ancre des rêves : mystère. Il n'en reste pas moins un agréable roman, peut-être à classer "aventure" plutôt que vraiment "policier".

Une lecture détente, sympathique et rapide !

Le salon d'ambre - Matilde Asensi - 1999 - Plon - (traduit de l'espagnol par Carole d'yvoire)

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