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Chroniques De Lectures

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:15

Dans la brocante Nakano, il n'est pas fait commerce d'antiquité mais d'objets essentiellement utilitaires de l'ère Showa (disons des années d'après-guerre pour nous), entassés en un vaste bric à brac de chaises dépareillées, de vaisselles kitsh, de vieux porte-clés publicitaires et autres poèles plus ou moins en état de marche. Rien de très cher, rien de précieux, une manne pour les habitants du quartier un peu gênés, une occasion de promenade distraire pour tous.

Dans cette boutique un peu miteuse, quatre personnes un tantinet solitaires forment pendant un temps ce qui pourrait bien ressembler à une famille: Hitomi, la narratrice, jeune fille sans but ni qualification particulière s'occupe de vendre, Takeo le silencieux récupère les objets, Monsieur Nakano règne sur l'ensemble, fixant les prix, refusant les objets trop anciens, gardant un oeil sur tout. Quant à la soeur de ce dernier, Masayo, elle passe régulièrement en coup de vent, éclairant de sa fantaisie et sa bonne humeur une routine peut être un peu grise parfois. Une famille qui n'en est pas vraiment une, appelée sans doute à se dissoudre un beau jour, à moins que des liens plus profonds ne se soient finalement tissés...

J'aime le style de Kawakami Hiromi, épuré, tranquille, lumineux, il m'enchante. Certes la Brocante Nakano est plus une chronique qu'une histoire car il n'y a guère d'intrigue, plutôt une suite de tableaux tout simples, de tranches de vie qui s'agencent en ce qui pourrait bien être un roman d'apprentissage à la japonaise. Les liens se font et se défont autour d'Hitomi, l'amenant à réfléchir et à considérer le monde sinon autrement du moins avec un certain recul. Une oeuvre peut être moins aboutie que les Années douces, un de mes romans préférés entre tous, mais d'une lecture délicieuse pour qui aime goûter le passage doux-amer des jours. Serein!

La brocante Nakano - Kawakami Hiromi - traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu - Philippe Picquier - 2005

L'avis de Bluegrey (que j'ai contaminée et j'en suis bien heureuse car comme elle vous le dirait aussi bien elle-même : il FAUT lire Kawakami Hiromi... enfin si c'est votre genre)

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 00:01

Ce roman au nom étrange est le portrait croisé de deux personnages apparemment sans aucun rapport. Aomamé est une femme décidée, athlétique, imprévisible voire dangereuse, Tengo un intellectuel casanier et effacé, ancré dans la routine et bien peu sûr de lui. Bien sûr tous deux sont aussi de grands solitaires attentifs à séparer méticuleusement intimité et sexe et peut être dissimulent-ils d'autres fêlures communes...

C'est aussi une ouverture sur deux mondes, le japon de 1984 et quelque chose d'autre, quelque chose qui pourrait être le japon de l'année 1Q84, presque le même mais pas tout à fait, ne serait-ce qu'à cause des deux lunes qui brillent dans le ciel nocturne...

C'est enfin une histoire de violence, de livres, de sectes, d'enfants, d'êtres surnaturels effrayants, d'éditeurs peu scrupuleux et bien d’autres ingrédients qui contre toute attente finissent par s'assembler de façon harmonieuse.

Car au départ, on se demande bien où Murakami cherche à nous emmener ? Tous ces éléments paraissent bien trop disparates pour former un motif quelconque. Et puis peu à peu la magie opère et le lecteur, enfin la lectrice dans le cas présent, se prend au jeu des personnages, plus qu'intéressants, et de l'ambiance si particulière des romans de l'auteur. Comment avec un style aussi précis, arrive-t-il toujours à concocter des distorsions aussi oniriques, mystère, mais en ce qui me concerne, cela fonctionne une fois encore. Tout au plus, pourrait-on regretter le terme éditorial de trilogie pour une oeuvre qui m'apparaît bien être un roman coupé en trois volumes, ce premier opus étant essentiellement une mise en place, une très belle et poétique mise en place qui s'interrompt cruellement au moment où l'histoire semble sur le point de vraiment démarrer. Excellent et frustrant !

 

1Q84 - livre 1 avril-juin - Haruki Murakami - 2009 - traduit du japonais par Hélène Morita  - Belfond 2010

 

Lu dans le cadre des matchs de la rentrée de Prime minister que je remercie pour leur envoi.


L'avis carrément opposé de Cryssilda qui ne fut pas séduite.


PS : Moi je lirai bien la suite *soupir*

 

Et sinon du même auteur dans ces pages (car oui je suis une Murakami girl) 

Kafka sur le rivage

La ballade de l'impossible

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil

autoportrait de l'auteur en coureur de fond

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 13:49
A douze ans, alors que sa mère doit s'éloigner pour une année de formation, une jeune collègienne de Okayama part vivre chez une tante qu'elle ne connait pas. La famille de cette dernière, plutôt atypique, comprend une belle-mère allemande, un oncle charmant mais souvent absent, des domestiques plus que dévoués, une jeune cousine à la santé fragile qui va devenir son amie la plus chère et Pochiko, un hippopotame nain venu du lointain Liberia trente-cinq ans plus tôt...
Dans cette maison un peu occidentalisée du début des années soixante-dix, la sage Tomoko va passer de l'enfance à l'adolescence et voir un nouveau monde s'ouvrir à elle...
Ce roman est assez différents des autres Ogawa que j'ai eu l'occasion de lire, plus frais, plus joyeux et, disons le, moins glauque que Hôtel Iris ou l'Annulaire que j'avais  au demeurant beaucoup aimé. L'enfance et le bonheur sont à l'honneur dans ce roman ou plutôt ces chroniques d'apprentissage, tout en délicatesse, en couleur douce, en nostalgie distillée, avec cette touche d'étrangeté qui est la marque de l'auteur. J'ai aimé ces personnages que l'on perçoit à travers le filtre des souvenirs de Tomoko, à la fois clairs et vivants et peut être un brin idéalisés par le souvenir malgré leurs défauts,
les liens forts et pourtants menacés qui existent ou se tissent entre eux, le cadre plein de charme de la maison perdue et le style toujours aussi précis et élégant de l'auteur. Que du bonheur !

La marche de Mina - Yoko Ogawa - 2006 - traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle - Acte sud


Ce roman était le choix de Virginie, merci à elle, les avis de Ys, Lau, Lune de pluie, Le Bookomaton*, Karine, Bladelor, Doriane, Hathaway, Stephie, Fashion,
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 16:40
alouest.jpgDans les quelques livres que j'ai déjà lus de lui, Haruki Murakami s'attachait à décrire les "tournants" de la vie, l'adolescence en particulier. "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" s'attarde une fois encore sur un passage difficile : ce fameux cap de la quarantaine jamais cité dans le récit mais dont on reconnait bien tous les symptômes.
Hajime, le narrateur, est un jeune quadra. Selon tous critères, il a très bien réussi. Il aime sa femme et ses deux filles avec qui il mène une vie des plus confortable. Il exerce un métier agréable qui correspond à ses goûts et lui permet d'être son propre maître à son propre rythme tout en gagnant fort bien sa vie. Hajime pourtant cultive un regret secret, celui d'avoir perdu de vu celle qui fut l'amie la plus intime de son enfance.
Ce regret nourrit les questions existencielles qu'il rumine de plus en plus souvent : Qu'a-t-il fait de sa vie ? Pourquoi ? Que sont devenus les rêves et les ambitions de sa jeunesse ? Ces questions finalement assez banales vont prendre une nouvelle resonnance lorsque Shimamoto-san, son amie rêvée, ressurgit des ombres du passé, belle, mystérieuse, suffisament discrète sur sa vie pour nourrir tous les fantasmes.
Ce très beau roman tout en délicatesse met en scène ces interrogations sur le sens de la vie et le point de non-retour si présentes dans notre monde où chacun aspire à réussir sa vie "sociale" tout en se réalisant individuellement.
Le style m'a paru plus sobre, plus épuré que celui de La ballade de l'impossible ou de Kafka sur le rivage mais j'y ai retrouvé la patte inimitable de Murakami. Fascinant !

l'avis de Sylire et du blogoclub

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil - Murakami Haruki - 1992 Belfond - 2002 10/18 - traduit du japonais par Corinne Atlan
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 08:01
chatciel.jpgUn écrivain s'installe avec sa femme dans un petit pavillon au fond du parc d'une vaste demeure. Bientôt un promeneur plein de grâce fait son apparition et prend ses habitudes non seulement dans le jardin mais aussi à l'intérieur du pavillon : Chibi, le chat du petit garçon d'en face... Le couple se laisse fasciner par le comportement du bel intru et peu à peu organise sa vie autour de ses visites.
Hiraide Takashi est avant tout un poète et cela se sent dans son écriture très visuelle et puissament évocatrice. Certains lecteurs parle de ce petit roman comme d'une suite de haikus et je trouve que c'est assez vrai... Ce qui m'a génée ce sont les transitions entre les haikus. L'histoire est extrèmement lâche et au bout d'un moment je me suis ennuyée avec ce couple. Pourtant j'aime les chats, les jardins et cette écriture si poétique mais tout cela ne fait pas un roman.
J'imagine que bien des choses m'ont échappé. Le seul repère temporel de ce récit est la mort de l'empereur, un moment lourd de sens au Japon et je pense que l'histoire de Chibi a quelque chose à voir avec un symbolisme de transition, de passage d'une ère une autre... malheureusement je suis restée à côté. Déception !


Les avis beaucoup plus enthousiastes de Papillon, tamara, Kalistina et Katell, celui plus réservé de Flo.

Lu dans le cadre de mon

Le chat qui venait du ciel - Hiraide Takashi - 2001 - traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu Picquier 2004 - Babel 2006
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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 15:20
annulaire.jpgAprès un accident plutôt bénin mais traumatisant, la jeune narratrice de ce récit trouve un travail bien tranquille de secrétaire réceptionniste dans un laboratoire de specimens naturalisés.
Ces spécimens sont des souvenirs auquels son patron fait subir un traitement de conservation adéquat. Tout peut faire l'objet d'un spécimen : un objet, un os, un champignon, un son même. Le souvenir est ensuite stocké à un endroit précis du laboratoire et son propriétaire peut venir lui rendre visite mais nul ne le fait. Au fil du temps, le laboratoire semble se refermer sur la narratrice qui développe une relation étrange et exclusive avec son employeur.

De Yoko Ogawa, je connaissais Hôtel iris qui m'avait autant fascinée que dérangée. Avec l'annulaire j'ai retrouvé, avec un certain plaisir je dois dire, ces même sentiments. L'histoire commence par la description d'un travail de bureau tout ce qu'il y a de plus rassurant et routinier pour évoluer sans qu'on sache comment vers un univers distordu à la limite entre fantasme et fantastique. Se passe-t-il réellement des choses étranges ou est-ce simplement le traumatisme de la jeune fille qui fausse ses perceptions ? Une atmosphère glaciale, un zeste de morbidité, une once de fétichisme, trois gouttes de domination, le tout servi par le style limpide et dépouillé d'Ogawa : un roman efficace et fascinant qu'on referme sans avoir rien résolu mais avec des questions en plus... Impressionant !

L'avis de Flo, Laurence, Katell, Laure

L'annulaire - Yoko Ogawa - 1994 - traduit du japonais par Rose-marie Makino-Fayolle - Acte sud 1999


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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 01:33
l--zard-copie-1.jpgUne mystérieuse femme en noir organise l'enlèvement d'une jeune fille dans un hôtel de luxe. Déjouée par le célèbre détective Akechi Kogoro, l'inquiétante lézard noir, ainsi surnommé d'après son impressionnant tatouage, promet que rien au monde ne lui fera renoncer à la rançon de la jeune Sanae : le plus gros diamant du japon propriété du père de celle-ci.
A partir de là, les rebondissements s'enchainent en une rocambolesque course poursuite entre la diabolique collectionneuse et le tenace détective jusqu'à l'apothéose dans un extravagant musée des horreurs.
Edogawa Ranpo (1894-1965) était un grand fan de polars occidentaux. Son pseudonyme serait d'ailleurs une transcription phonétique du nom de son auteur favori Edgar Allan Poe. On retrouve bien dans ce roman  l'inspiration des polars début XXe, Maurice Leblanc notament. Femme fatale fascinée par les bijoux, détective as du déguisement, coups de théatre et escamotages en série tout y est. Dans un style épuré et bondissant, un bon petit polar classique qui se lit tout seul. Je regrette simplement que les personnages restent trop superficiels à mon goût et le décor trop peu présent.
Il semble que  le lézard noir soit en particulier célèbre pour son adaptation cinématographique de 1968 avec un célèbre travesti dans le rôle titre et Yukio Mishima dans un second rôle. Ce dernier en fit d'ailleurs lui-même l'adaptation théatrale. J'avoue que j'aimerai assez voir le film réputé culte et kitsch. Distrayant !

Lettre E

Le lézard noir - EDOGAWA Ranpo - 1929 - traduit du japonais apr Rose-Marie Makino-Fayolle, Picquiers poche 2000
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 21:45
hoteliris.jpgDans une station balnéaire intemporelle d'un pays non identifié, une adolescente s'étiole à la réception de l'hôtel miteux que tient sa mère. Les deux femmes sont les seuls survivantes de la famille sans qu'une réelle affection les lie. C'est du mloins l'avis de Mari la jeune narratrice qui s'ennuie désespéremment en vacant aux corvées de l'hôtel. Jusqu'au jour où elle croise le chemin du"traducteur", un homme en âge d'être son grand-père qui la fascine au premier coup d'oeil, ou plutôt dès le premier ordre qu'elle lui entend prononcer. Entre eux se développe une relation absolue, interdite qui peu à peu envahit totalement la vie réelle et imaginaire de Mari.

Dans ce récit profondément subjectif, tout est perçu à travers les yeux, ou plutôt les réflexions après coup de la narratrice. Cela donne une impression assez dérangeante.  Elle ne voit bien sûr qu'une partie de la réalité et ce qui semble naturel dans de nombreux roman écrits à la première personne reste ici intensément troublant pour le lecteur, comme si sa perception était bizarrement distordue. J'ai continuellement ressenti que l'essentiel de la relation entre les deux protagonistes m'échappait.

Une drôle d'éducation sentimentale crue, froide et tragique qui laisse une impression bizarre, mais qu'il m'a été impossible de lacher en cours de lecture...


Hôtel Iris - Yoko Ogawa - Acte sud - Babel - 2002
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 12:14
balladeimpossible.jpgA 17 ans le narrateur, Watanabe, a perdu son meilleur ami, Kizuki. Ce dernier s'est suicidé  une nuit  sans mot d'adieu. ils avaient passés la soirée ensemble. Un an plus tard, Watanabe, étudiant à Tokyo, retrouve Naoko, la petite amie de Kizuki. Après la mort de leur ami, tous deux se sont coupés du monde. En faisant tout pour conquérir et peut être sauver Naoko, Watanabe va peu à peu reprendre pied dans la réalité.

Les romans de Murakami, du moins ceux que j'ai lus, sont étrangement construits et celui-ci ne fait pas exception. Tout d'abord je m'y suis un peu ennuyée, le récit s'attarde sur toutes sortes de détails, les vêtements des personnages décrits avec minutie, leur routine quotidienne, les longueurs s'entortillent et puis soudain sans que je sache comment, j'étais accrochée... Prisonnière de l'histoire, de la poésie du texte et de l'étrange esprit du narrateur luttant pour démonter les carapaces superposées qui l'isolent des autres.

Sans ressentir le même coup de coeur que pour Kafka sur le rivage, je me suis laissée séduire par ce roman à mi-chemin entre une éducation sentimentale et un parcours initiatique : une oeuvre atypique et attachante.

La ballade de l'impossible - Murakami Haruki - 1987 - Belfond 2007 traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle
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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 11:26

Disons que c'est un roman initiatique ! Le roman d'apprentissage d'un adolescent un peu solitaire, lecteur affamé qui s'est rebaptisé Kafka et devant qui s'ouvrent tous les champs d'expérience : amical, littéraire, sexuel, amoureux, poétique, métaphorique, philosophique voire esotérique...

Son histoire se mèle subtilement au parcours d'un étrange vieillard à qui une expérience inexpliquée a vidé l'esprit longtemps auparavant. Leur deux cheminements vont converger jusqu'à l'épanouissement final, ouverture vers autre chose, une autre vie peut être pour eux et pour d'autres...

C'est un roman envoûtant, un voyage qui vous entraine au coeur d'une étrange bibliothèque dans les méandres d'esprits curieux et atypiques, qui joue avec la soif de connaissance, la conscience de soi, l'autoréalisation et le destin.

L'écriture de Murakami est à la fois précise et lente, évocatrice et élégante, elle sert admirablement une histoire et  des personnages étrangement attachants. Personnages que j'ai eu du mal à abandonner à la dernière page tant ils étaient vivants dans mon imagination... Une magnifique partition sur la recherche de soi... magique !

L'avis de Florinette par qui j'ai connu ce titre.

Kafka sur le rivage - Haruki Murakami - Belfond - 2003 - (traduit du japonais par Corinne Atlan - 2006)

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