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Chroniques De Lectures

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 19:55

Au départ, le donjon de Naheulbeuf était une série MP3 en accès libre sur internet : un très gros délire qui s'est transformé en culte, en bandes dessinées puis en romans. Mon fils étant fan des épisodes audio, j'en suis venue, de fil en aiguille, à lui offrir les bd et, par voie de conséquence, à les lire car il faut rester vigilant en ce qui concerne ce que l'on met entre les mains de nos enfants (le dévouement des parents n'a que peu de limite). Il s'agit donc ici d'une bonne vieille quête de type Donjon et Dragon imaginée très évidemment par un adepte de jeux de rôles. Un ranger, un barbare, un elfe, un nain, un ogre et un voleur sont à la recherche, pour des motifs essentiellement mercantiles, de la statuette de Gladeulfeurha dissimulée quelque part dans les entrailles du donjon de Zangdar. Sur le papier c'est une bien belle équipe, seulement ils sont tous débutant, niveau un en langage jeu de rôle, et donc aussi inexpérimentés et maladroits que bêtes à manger du foin...et pour certains agressifs en plus. Ce qui nous vaut des dialogues drolatiques, après tout c'est ce qui a fait le succès des épisodes MP3. Les références sont multiples, le barbare ne jure que par Crom et est incontrôlable en cas de baston (Le seul mot qu'il sache prononcer au départ à peu de chose près), tous se croient dans le seigneur des anneaux, le nain et l'elfe ne peuvent évidemment pas se supporter et la magicienne passe sont temps le nez dans ses bouquins, pour ne citer que quelques exemples...

Les personnages et leur échanges sont hilarants, les évènements aussi prévisibles que bien venus dans ce qui est avant tout un pastiche et pour qui a vécu ce genre de jeux, c'est assez jubilatoire.  De temps en temps un jet de dés vient pimenter l'action, le graphisme est expressif et les couleurs accrocheuses, en deux mot : vraiment drôle !

 

Le donjon de Naheulbeuk - saison 1 - tomes 1 et 2 - Scénario John Lang - Dessin Marion Poinsot - 2005 - Clair de Lune, collection Sortilèges

 

PS : Le changement de niveau des personnages m'a fait mourir de rire, annoncé en "bulle off", il est suivi d'une prise de conscience de nouveaux pouvoirs, ou, pour l'elfe d'une augmentation notable de la taille de son soutien-gorge...

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 20:31

Toutes les filles rêvent de l'homme parfait, prince charmant sur son blanc destrier ou Ken de barbie c'est selon. Mais après l'emerveillement du début, la dure réalité du quotidien reprend ses droits et seul un travail de tous les instants pourra transformer notre homme de cro-magnon en véritable perfection masculine, apte à sortir les poubelles et le chien, ramasser ses chaussettes sales et rabaisser la lunette des toilettes...

Parti comme ça, vous imaginez aisément la suite, cette bande dessiné s'organise en trois parties portant sur le fonctionnement de l'homme, son dressage par la femme, elle même nullement dénuée de défaut (rassurons-nous) et les exercices pratiques (soupir). Au départ j'ai trouvé les gags amusants, certaines situations sont habilement croquées, certaines vignettes vraiment drôles. Seulement un album de gags (séquences d'une à deux pages maximum donc)  peut vite devenir redondant quand les thèmes sont peu variés et je me suis vite lassée avant de commencer à grincer des dents devant l'avalanche de clichés. Quant à la dernière planche (pas de suspens, je spoile) sur le thème il n'est pas parfait mais je le prends comme il est, les bras m'en sont tombés : tout ça pour ça... le féminisme a encore du pain sur la planche !

Le graphisme plutôt dynamique m'a bien plu par contre ainsi que la colorisation acidulée - dans le style de Pénélope Bagdieu disons. J'ai moins aimé le lettrage, trop de majuscules me fatiguent. De bonnes trouvailles donc, un joli graphisme mais pour moi cela tourne un peu trop en rond autour du Grand Cliché Central, l'homme est sale, dragueur, buveur, et roteur, la femme est accro au shopping et à l'aspirateur. Cela dit, mes deux ados à demeure ont aimé et beaucoup ri, il fallait que ce fut dit !

 

Je veux l'homme parfait - Scénario,Goupil & Douyé - Dessins et couleurs, Laetitia Aynié - Vent d'Ouest - 2010

Un cadeau de chez les filles, merci Suzanne!

Cliquer sur la planche pour l'agrandir.

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 20:33

Oth aurait dû être tué à la naissance. La loi naine prescrit en effet d'éliminer les enfants marqués mais son père, qui venait juste de perdre sa femme en couche, n'a pu s'y résoudre et s'est enfoncé au plus profond de la forêt pour l'élever en secret et lui transmettre son savoir de forgeron. Devenu adulte, Oth se retrouve plongé au coeur d'une quête de pouvoir qui semble s'orchestrer autour de lui par la grâce de toutes les créatures vivantes, depuis des nains rebelles au pouvoir d'un monarque corrompu jusqu'aux animaux de la forêt en passant éventuellement par le soutien intéressé des ennemis jurés de sa race, les sylves...

Wyrïmir est le premier volume d'une série de fantasy qui doit normalement en compter cinq. Quoique j'aime la bd et la fantasy, les deux réunis m'inspire assez de méfiance mais cette histoire m'a finalement paru assez séduisante. Pour une fois ce sont les nains, cette famille un peu déshéritée de la fantasy qui sont au centre de tout, les rebondissements sont plutôt originaux, peuplés d'animaux parlants, de Sylves guerrières impressionantes, de nains politiques et autres ingrédients du genre. Le graphisme m'a gêné au départ, un peu sombre, un peu brouillé avec des personnages trop peu caractérisés à mon goût mais il dégage un certain dynamisme et une réelle puissance notamment dans les scènes de combat et au bout du compte, je m'y suis habituée. Un opus de mise en place somme toute prometteur. Sympathique!

 

Wyrïmir - Dwarf t. 1 - dessin et scénario Shovel - couleur D. Folgolin - Delcourt - Terre de légende - 2010 (cliquer pour voir la planche en grand...)


PS : En bonus, l'avis de Tristan, 11 ans : "Très bien, assez barbare et un peu sanglant, j'ai beaucoup aimé la fin, en partiiculier le combat avec l'ours." Dont acte !

 

Lu dans le cadre de Masse critique pour Babelio

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 21:47

Quelque part au fin fond de la Chine profonde, Wu gang est le protecteur du village. Chaque fois qu'un homme armé se présente, il le défie et le tue. Son vieux maitre lui a promis qu'il trouverait son destin lorsqu'il vaincrait son vingt-septième adversaire. Seulement lorsque celui-ci se présente, ce n'est qu'un vieillard armé d'un tronçon d'épée brisée et Wu gang refuse de le combattre. Devenu dès le lendemain la risée du village dont il est plus ou moins chassé, il se lance à la poursuite du vieil homme bien décidé à ramener sa tête. Sans le savoir, il va bientôt devenir partie prenante d'une très vieille légende...

Le sabre et l'épée est une tetralogie dans le style du conte traditionnel chinois à la fois martial et fantastique qui a donné le genre cinématographique Wu Xia, dont sont issus Tigre et dragons, Hero ou le Secret des poignards volants. La trame est très classique, le jeune fou, le vieux sage et la guerrière mais l'intrigue s'y inscrit allègrement, alternant combats très visuels, accomplissement de soi et humour dans une narration bien maitrisée et prenante. Les personnages finissent par être attachants malgré leur côté archétypal et j'ai pris grand plaisir à suivre leurs aventures tout au long de ces quatre albums. Le graphisme épuré est agréable à l'oeil avec de belles vignettes de combat et les couleurs un peu froides servent bien l'histoire conférant aux paysages une certaine beauté formelle. une belle réussite dans le genre récit d'aventures !

 

Le sabre et l'épée - 1 La yesha, 2 Au coeur des rivières et des lacs, 3 Les brumes du vieil immortel, 4 Le mont des neuf merveilles - 2006-2009 - Scénario David Chauvel, Dessins Hervé Boivin, Couleurs Christophe Araldi et Xavier Basset - Delcourt (Terres de legendes)

 

PS : j'aime quand les cycles sont terminés (voire de taille raisonnable, genre quatre albums), cela m'évite d'attendre des suites pendant des siècles...

PPS : Bon en plus, je suis une fan de Wu xia pan, Tigre et Dragon m'a positivement émerveillée, Hero est un exercice de style d'une beauté époustouflante et Le secret des poignards volants est un film magnifique...

PPPS : Dans un autre genre, j'ai aussi un (très) gros faible pour les histoires d'épées brisées qui doivent être reforgées (cela faisait un rien trop longtemps que je n'en avais pas parlé tiens).

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 17:37

Zombillenium est un parc d'attraction un peu particuliers, tout le staff y est  en effet composé de monstres divers et variés. Le patron est un vampire assisté d'un loup garou, le directeur du personnel est un squelette, le vendeur de barbe à papa une momie et ainsi de suite. Seulement voilà, les momies sont des personnes comme les autres éventuellement sujettes au vague à l'âme quand on ne leur montre pas la terreur dûe ! Car de nos jours, dans les parcs d'attractions, les gens ne sont plus aussi effrayés par les morts-vivants qu'ils le devraient. Fort heureusement deux nouvelles recrues, une sorcière et un nouveau-mort d'espèce indéterminée, vont apporter un peu de sang frais (dans tous les sens du terme) et un surcroit de souffre à ce parc en peine.

Cet album s'est révélé une très belle surprise, le parc d'attraction typique avec son personnel délirant est vraiment bien vu, les personnages sont bien caractérisés, l'humour constant et les références en forme de clin d'oeil, tant à la Lisbeth de Millénium pour les adultes qu'à Poudlard, Wolverine ou Hellboy  pour les plus jeunes forment un cocktail des plus piquant. Le graphisme très léché, dans une  gamme bleu gris violet, est expressif et accroche bien, en un mot une réussite, destinée sans doute aux "ados"  mais qui peut plaire à tout âge ! drôle !

 

Zombillénium - Arthur de Pins - Dupuis - 2010

Cliquer pour voir la première planche

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 15:50
Le secret de Chimneys est bien entendu au départ un roman d'Agatha Christie, un de ces romans d'aventures comme elle en a écrit quelques uns. L'action commence en Afrique pour continuer en Angleterre, tant à Londres que dans la demeure historique de Chimneys, avec de constantes références à un pays d'Europe centrale, la Herzoslovaquie qui n'est pas sans rappeler la Syldavie d'Hergé si vous voulez mon avis. Quelques meurtres, plusieurs cambriolages, un fond d'espionnage, un insaisissable voleur de bijou à la Arsène Lupin, un diamant d'une taille hors du commun, une intrigue sentimentale  pour lier le tout: en bref un pur bonheur de lecture pour le moins échevelé, où l'on rencontre pour la première fois le très posé superintendant Battle.
Ce roman, que j'adore donc, est le premier dont j'ai lu l'adaptation en bande dessinée. François Rivière et les éditions Emmanuel Proust se sont, en effet, lancés dans l'adaptation de toute l'oeuvre de Dame Agatha (du moins je le présume ils en sont à 19 romans adaptés pour l'instant) en changeant de dessinateur pratiquement à chaque volume.
Le secret de Chimneys, le tout premier a être sorti en 2002, est illustré par Laurence Suhner dont le graphisme m'a beaucoup plu. Vif et coloré, il colle à l'histoire et aux personnages, respecte l'époque et le rythme de l'intrigue et évite de tomber dans la caricature facile. Le scénario lui, est un peu à l'étroit dans le format de 46 planches et peine à rendre toute la complexité des multiples intrigues entrecroisées qui font tout le sel du roman. Pour autant c'est une agréable lecture qui si elle n'égale pas le modèle reste fort sympathique.
Bien que l'adaptation ait été créée au départ en français, je l'ai reçu en cadeau en anglais dans l'édition Harper avec trois de ses petits frères dont je vous parlerai bientôt... aussi facile que plaisant à lire dans cette langue, je le conseille à celles et ceux qui hésitent à se lancer dans la langue du grand Will !

The secret of Chimneys - Agatha Christie - 1925
The secret of Chimneys (Le secret de Chimneys) - Agatha Christie - adapté par François Rivière, illustré par Laurence Suhner - Editions Emmanuel Proust (français) Harper (anglais) - 2002

PS : Virginie Revel, un des personnages principaux du roman, est une de ces femmes au caractère bien trempé dont dame agatha avait le secret et accessoirement une de mes préférées. Je lui dois un de mes dialogues cultes, malheureusement placé à la toute fin du livre (je ne voudrais qu'on m'accuse de spoiler)... un dialogue ébourriffant à tous points de vue!
PPS : Les deux autres Illustrateurs que j'ai lus dans cette série (dans The murder ont the Links et Murder in Mesopotamia)  ne m'ont pas autant plu et de loin, dommage mais il y en a encore d'autres à découvrir.
(cliquer sur la planche pour la voir en grand)

Edit : J'oubliais le logo


7/12
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 08:00
L'évasion d'Olrik d'un pénitencier américain interrompt les projets de vacances de Blake et Mortimer, le premier devant se rendre d'urgence aux Etats-unis. Mortimer, peu soucieux de réaliser seul ce qu'ils avaient projeté à deux, reçoit fort opportunément une lettre de Grèce mentionnant une mystérieuse découverte archéologique et sollicitant son aide : pain bénit pour notre distingué archéologue amateur. Bien entendu à peine arrivé sur le sol grec, notre barbu se retrouve entrainé dans de trépidantes aventures à base de Lincoln noire, d'énigmes historiques,  de malfaiteurs mégalomanes, de mystérieux manuscrits et de crochets du gauche ravageurs...
Jean Van Hamme revient aux commandes après L'étrange rendez-vous auquel cet opus semble directement succéder, bien qu'entre temps Yves Sente et André Juillard nous ait offert trois albums dont Le sarcophage du 6e continent qui m'avait beaucoup plu je dois dire. La malédiction des trente deniers fait bien evidemment référence au Mystère de la grande pyramide, album légendaire de Jacob lui-même. Bon je dis légendaire parce que c'est sans conteste un de mes préférés sinon mon préféré mais cela n'engage que moi après tout. On y retrouve l'ambiance essentiellement pragmatique et britanique du duo avec en arrière plan ce léger parfum de fantastique, de mysticisme peut être ici, qui donne à leurs aventures ce singulier piment. J'ai déjà dit que j'étais une jacobsienne convaincue, on ne se refait pas. Le dessin de Sterne et Spiegeleer respecte tout à fait l'esprit du maître, le scénario par contre rappelle un peu trop Hergé à mon sens, Belos Beloukian le malfaisant milliardaire au yacht me faisant un tantinet trop penser à Rastapoulos mais baste prenons cela comme un clin d'oeil et ne boudons pas notre plaisir de retrouver deux de nos personages bd favoris by Jove. (Grand Tolkien je parle de moi au pluriel maintenant). Ligne clair, ambiance années cinquantes, aventures musclées mais néanmoins érudites que demander de plus ?

La malédiction des trente deniers - Jean Van Hamme, René Sterne, Chanta de Spiegeleer d'après les personnages d'Edgar P. Jacob - 2009

PS :  AH si un bémol de taille, c'est un tome 1... grrr va falloir attendre Tolkien sait combien de temps pour la suite !

PPS :Cliquez sur la mini planche pour la voir en grand !
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 12:16
Aya1.jpgDans la Côte d'ivoire de la fin des années 70, la vie s'écoule tranquille et plutôt joyeuse. A Yopougon, quartier populaire d'Abidjan, les problèmes des jeunes gens tournent essentiellement autour de l'école, des parents, des amours...
Aya sérieuse étudie et rêve de devenir médecin, ses amies plus frivoles pensent essentiellement à gazer (danser) le plus souvent possible.

Dans une langue savoureuse servie par un graphisme très vivant,  Marguerite Abouet et Clément Oubrerie nous restituent une tranche de vie africaine d'une grande fraicheur, loin des clichés mais aussi des réalités plus sombres et plus médiatiques d'aujourd'hui. Les couleurs en dominante ocre atténuée rendent très bien l'ambiance du récit, tout en étant parfaitement adaptées au décor.
J'ai complètement accroché à l'histoire d'Aya. J'avais simplement commencé à feuilleter le premier tome au détour d'une table de bibliothèque. En fait je n'ai pu reposer les deux albums qu'une fois la dernière page tournée, avide d'en savoir plus sur la vie quotidienne de ce quartier. une très joli bd.

Le troisième tome est sorti en octobre dernier.
L'avis de Florinette sur le tome 1 et le tome 2,

AyaDeYopougon-20112005.jpgPour voir une planche, cliquer sur la page ci-contre.

Aya de Yopougon 1 & 2 - Marguerite Abouet & Clément Oubrerie - Gallimard 2005/2006
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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 20:28

 Rome XVIIIe siècle, Armando Catalano vit de la recherche et de la vente de reliques. Dans les bas fonds on l'appelle le scorpion à cause d'une marque de naissance censément diabolique sur son épaule. Joyeux drille, séducteur impénitent, aventurier plutôt dissipé, il  se retrouve à son corps défendant  impliqué dans une sombre et complexe machination impliquant une confrérie secrète sont le but est le pouvoir abolu, la papauté et ses secrets, les reliques les plus saintes, un ordres de moines guerriers malfaisants, une empoisonneuse profession- nelle et Tolkien sait quoi encore... En jeux, sa vie d'abord, son histoire ensuite et une lutte sans merci contre le formidable cardinal Trebaldi qui a juré sa perte.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les rebondissements ne manquent pas dans cette bondissante série de cape et d'épée. Le temps de tourner la page et hop un coup de théatre, une attaque, une découverte, enfin quelquechose... Le graphisme de Marini est expressif, vivant, tout en mouvement et les couleurs en sont somptueuses. Une série d'aventures classique, sans doute pas très originale mais vraiment réussie. Un conseil par contre, toujours prévoir de lire plusieurs albums à la suite... Je trouve les épisodes trop courts pour être lu individuellement sans provoquer un rien de frustration... deux ou trois par contre !

La série compte actuellement sept albums de "la marque du diable" (2001)  au "Au nom du père" qui est sorti fin 2006.

killroy a présenté les 7 albums individuellement, ça commence ici, pour la suite voir son index.

Vous pouvez aussi aller faire un tour sur le site du scorpion

Le scorpion - Enrico Marini dessins - Stephen Desberg scénario - Dargaud

(Cliquer sur la planche pour l'agrandir)

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 16:57

Depuis longtemps, j'achète pas mal de bandes dessinées. Pour moi bien sûr et pour mon tendre demi qui est un grand lecteur mais uniquement s'il y a des images... Il m'arrive donc d'acheter des bd que je n'ouvre même pas. Nos goûts étant parfois aux antipodes. Par exemple il adore Jodorowski, moi moins et il aime Boucq moi pas du tout. Ceci explique que j'ai acheté les cinq volumes de Bouncer sans jamais les ouvrir. et puis l'autre jour comme les derniers tomes, tout juste offerts, trainaient au pied du lit, j'ai ouvert le premier pour jeter un oeil... cinq tomes et une paire d'heures plus tard, je fis amende honorable. A ma grande surprise, j'ai craqué pour la série !

La guerre de sécession tout juste achevée, des bandes de soldats en rupture de bans écument plus ou moins le pays, dissimulant leurs exactions sous des oripeaux idéologiques avant de plonger dans le banditisme pur et dur. Seth,15 ans, voit sa vie basculer, lorsqu'une de ces bandes débarque chez lui menée par un homme que son père semble bien connaitre. Seth réussit à se réfugier auprès d'un inconnu qui lui avait toujours été désigné comme le dernier recours : le bouncer, videur manchot du saloon de Barro une petite ville dangereuse et corrompue  à souhait. Dès lors, Seth va plonger dans une histoire brutale qui plonge ses racines dans un passé troublé : celui de sa propre famille.

Un scénario solide où quelques unes des obsessions de Jodorowski (la mutilation, la famille, la vengeance) s'intègrent tout à fait au cadre violent de l'ouest américain. Le graphisme de Boucq tend vers un le réalisme puissant qui magnifie autant les "gueules" des personnages que les paysages grandioses. La colorisation enfin, toute en teintes chaudes parfois à la limite du monochrome sur certaines planche contribue à créer l'ambiance  étouffante, poussiéreuse qui baigne les albums. Une excellente série - les deux premiers forment une seule histoire, celle de Seth. Les suivants se recentrent sur le Bouncer et la ville de Barro.

Du pur western spaghetti, violent, cruel, crasseux, à lire mais hors de portée des enfants...

Bouncer - T1 Un diamant pour l'au delà T2 La pitié des bourreaux - François Boucq, Alexandro Jodorovski, Nicolas Fructus - Les Humanoïdes associées - 2001 - 2002

(cliquer sur la planche)

L'avis de killroy tome 1 et tome 2

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