Rome XVIIIe siècle, Armando Catalano vit de la recherche et de la vente de reliques. Dans les bas fonds on l'appelle le scorpion à cause d'une marque de naissance censément diabolique sur son épaule. Joyeux drille, séducteur impénitent, aventurier plutôt dissipé, il se retrouve à son corps défendant impliqué dans une sombre et complexe machination impliquant une confrérie secrète sont le but est le pouvoir abolu, la papauté et ses secrets, les reliques les plus saintes, un ordres de moines guerriers malfaisants, une empoisonneuse profession- nelle et Tolkien sait quoi encore... En jeux, sa vie d'abord, son histoire ensuite et une lutte sans merci contre le formidable cardinal Trebaldi qui a juré sa perte.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les rebondissements ne manquent pas dans cette bondissante série de cape et d'épée. Le temps de tourner la page et hop un coup de théatre, une attaque, une découverte, enfin quelquechose... Le graphisme de Marini est expressif, vivant, tout en mouvement et les couleurs en sont somptueuses. Une série d'aventures classique, sans doute pas très originale mais vraiment réussie. Un conseil par contre, toujours prévoir de lire plusieurs albums à la suite... Je trouve les épisodes trop courts pour être lu individuellement sans provoquer un rien de frustration... deux ou trois par contre !
La série compte actuellement sept albums de "la marque du diable" (2001) au "Au nom du père" qui est sorti fin 2006.
killroy a présenté les 7 albums individuellement, ça commence ici, pour la suite voir son index.
Vous pouvez aussi aller faire un tour sur le site du scorpion
Le scorpion - Enrico Marini dessins - Stephen Desberg scénario - Dargaud
(Cliquer sur la planche pour l'agrandir)