Dans cette maison un peu occidentalisée du début des années soixante-dix, la sage Tomoko va passer de l'enfance à l'adolescence et voir un nouveau monde s'ouvrir à elle...
Ce roman est assez différents des autres Ogawa que j'ai eu l'occasion de lire, plus frais, plus joyeux et, disons le, moins glauque que Hôtel Iris ou l'Annulaire que j'avais au demeurant beaucoup aimé. L'enfance et le bonheur sont à l'honneur dans ce roman ou plutôt ces chroniques d'apprentissage, tout en délicatesse, en couleur douce, en nostalgie distillée, avec cette touche d'étrangeté qui est la marque de l'auteur. J'ai aimé ces personnages que l'on perçoit à travers le filtre des souvenirs de Tomoko, à la fois clairs et vivants et peut être un brin idéalisés par le souvenir malgré leurs défauts, les liens forts et pourtants menacés qui existent ou se tissent entre eux, le cadre plein de charme de la maison perdue et le style toujours aussi précis et élégant de l'auteur. Que du bonheur !
La marche de Mina - Yoko Ogawa - 2006 - traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle - Acte sud
Ce roman était le choix de Virginie, merci à elle, les avis de Ys, Lau, Lune de pluie, Le Bookomaton*, Karine, Bladelor, Doriane, Hathaway, Stephie, Fashion,