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Chroniques De Lectures

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 09:23

Louis est professeur de français dans un collège. Désabusé, il ne croit plus en rien et surtout pas en ses élèves où en leur capacité d'apprendre à s'exprimer en français. Noémie, compagne d'un correcteur professionnel, est passionnée par l'essort nouveau de l'écrit et la liberté graphique et lexicale qui l'accompagne. Ils se rencontrent dans un train, comme Noémie est sourde leur dialogue se noue par écrit et tout naturellement l'orthographe devient le thème central de leur débat. Débat qui se poursuit de voyage en voyage, tel un conte des mille et une nuit moderne, ou plutôt des douze trajets... les temps changent !

Je reconnais que je suis sensibilisée par le sujet. Le fait que je me retrouve régulièrement devant des adultes avec pour mission de les aider à améliorer leurs écrits et leur orthographe doit y être pour quelque chose. Dans l'obligation de trouver un biais pour accrocher l'attention de personnes réfractaires par principe, j'ai potassé le sujet et franchement ce livre va au fond des choses. Avec beaucoup d'honnêteté je trouve, il présente les deux points de vue sans les caricaturer. Tout y passe, l'influence du net, de l'écran, le machisme, la scolocratie, la démocratie, l'incohérence, l'intolérance, la mythographie, la permissivité, la phonétique et que sais-je ?

Chacun présente ses arguments jusqu'au bout. Il n'y a ni vainqueur ni vaincu, simplement les choses sont clairement mises en perspective. La lecture et l'écriture sont elles en train de s'écrouler, les jeunes ont-ils perdu tout goût pour la langue et sa forme écrite, les changements sont-ils souhaitables, des réformes possibles, le langage texto tue-t-il réellement l'écrit, quel est le rôle de l'orthographe et de son enseignement dans tout cela, d'où vienne ses incohérences, sont-elles irréductibles ou nécessaires, quelle langue pour demain ou pour reprendre le sous-titre kel ortograf pr 2m1 ?

Si toutes ces questions vous intéressent, ce livre est pour vous.

En plus j'ai appris plein de nouvelles choses pour mes stages, bon je savais déjà d'où venait un certain nombre de bizarreries comme les h étonnants de huile ou de huit, ajouté à la fin du moyen age pour distinguer plus facilement ces mot se ville et vit ( le u alors n'existait pas). Mais j'ignorais d'où venaient nos jolis pluriels en ux. Toujours au moyen âge donc  certains scribes, pour économiser papier et velin, prirent l'habitudes d'abbréger les terminaisons en us en les remplaçant par un x. Et oui par économie que les accros du texto se le disent. Du coup les chous se changèrent en chox, plus tard on redonna au chox son u pour en retrouver la prononciation mais il garda son x. Même chose pour cheval, qui s'écrivit chevals, puis chevax (toujours l'économie) et a qui on laissa bêtement un x  en lui rendant son [o]. J'adore ce genre d'histoire... J'aime bien comprendre comme disait quelqu'un.

Un livre passionnant qui se dévore comme un rien... Merci Lamousmée de me l'avoir fait connaitre. Vous pouvez aussi visiter le blog de Vincent Cepedes où le débat se poursuit avec passion dans les commentaires.

Mot pour mot - Vincent Cespedes - Flammarion - 2007

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:13

Agnès et Aline, la cinquantaine bien entamée, sont amies d'enfance. Deux ans plus tôt elles ont quitté leur mari respectif et leur vie bourgeoise et ennuyeuse pour se consacrer à leur art et chacune à un nouvel amour. Agnès est devenu écrivain à succès et Aline peintre également à succès. Ce qui s'appelle des parcours parallèles. Or leurs nouveaux compagnons meurent le même jour, déclenchant des révélations désagréables. Les deux amies vont devoir à nouveau rebondir... 

Au début du roman, les morts simultanées, j'ai pensé que je n'irai pas au bout. Tout cela faisait un peu "trop" et puis finalement  J'ai passé un bon moment. L'histoire est enlevée sinon vraisemblable, les dialogues sont parfois savoureux et le problème du vieillissement est abordé avec une certaine fraicheur. Dans l'ensemble les personnages ont du caractère et sont même sympathiques. Certes deux ou trois choses m'ont agacée : tout d'abord la narratrice convaincue du bien fondé intrinsèque de ses valeurs et de ses opinions et complètement insensible aux autres, ensuite la fin plutôt convenue et où je décèle un je ne sais quoi de bien pensant et enfin le fait que l'auteur s'auto-cite continuellement. Elle joue en effet un rôle mineur mais omniprésent d'un bout à l'autre du roman, un genre de dea ex machina... bon c'est un procédé comme un autre mais j'apprécie moyennement.

Cela étant dit, m'étant aperçu que ce volume était une suite... je compte bien lire le premier qui raconte l'initiale rupture des deux amies... histoire de prendre plaisir à m'agacer encore un peu !

Et puis après... - Françoise Dorin - Plon - 2005

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 11:24

Imaginez quatre bloggeuses enthousiastes, sociables, lectrices et… bavardes ! Qu’est-ce que ça donne ? Des flots de paroles, 50 000 sujets abordés (non nous n’avons pas parlé QUE de livres…), du rire, un peu de sérieux, re rires… et Oups mais il est presque sept heures les filles… Quoi ? Pas déjà ?

On aurait dû s’en douter. Déjà au restaurant quand nous nous sommes décidé à partir, la mise en place était terminée et le personnel (sympa ils ne nous ont même pas poussées dehors) n’attendaient plus que nous pour boucler l’endroit. Dans le salon de thé librairie ensuite, les serveurs sont venus plusieurs fois récupérer qui des théières, qui des tasses parce que le monde continuait probablement de tourner et les autres tables de changer de convives… Mais nous, nous continuions à parler, parler, parler de sujet en sujet, de rire en rire…à peu près indifférentes à ce qui nous entourait et complètement hors du temps…

Voilà ce qui se passe quand Anjelica, Choupy, Flo et yue yin décident de passer de l’autre côté de l’écran et de déjeuner ensemble…

Bien sûr entre ces deux endroits nous avons quand même fait escale dans une librairie histoire de se promener un peu (une seule a craqué et en est ressortie avec un gros sac, devinez Laquelle ?) et moment de bravoure j’ai fait visiter ma petite boutique des horreurs : les imagin’ères ! un endroit étonnant où on trouve des statuettes du Terminator (avec ou sans chair), des Blues brothers et des Buffy en plastique, des Yoda deux fois plus grand que nature (enfin nature…) et des tas d’autres gadgets aussi réjouissants qui se vendent des fortunes. Une fois j’ai même vu Alien (La Alien) en peluche et un monsieur patate Darth Vader c’est vous dire ! Bref, grand succès d’estime.

Un samedi après midi de rêve à toulouse sous la pluie, et surtout, surtout… il faudra remettre ça les filles !

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 20:13

Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce roman...

D'une certaine façon c'est une friandise. Un joyeux florilège d'humour macabre pour amateur des séries américaines drolhorrifiques des années soixantes. Celles qui mettaient en scène sur des chaînes concurrentes les familles Adams et Monstre. Le magasin des suicides est bourré de trouvailles et d'inventions réjouissantes pour aider le quidam du coin quelquesoit son âge et sa condition à se suicider en toute tranquillité. Du bocal de bonbons vendu à l'unité (mais où un bonbon sur deux seulement est mortel car la loi oblige à laisser une chance aux enfants) au kit de seppuku contenant entre autre un kimono marqué d'une croix rouge au bon endroit (le propriétaire se prénomme Mishima), il y en a pour toutes les bourses.

Au centre de cette charmante boutique, vit une famille tout ce qu'il y a de plus typique, mère maternante fière de ses rejetons, père à cheval sur ses principes  mais compréhensif, ados à l'avenant. Simplement la laideur, la dépression, la maladie sont valorisées et on s'inquiète du petit dernier gravement atteint d'une indéboulonnable joie de vivre. En grandissant, le petit trubblion va petit à petit contaminer son entourage et semer le chaos dans la routine bien ordonnée de sa respectable famille d'abord puis de la cité toute entière.

C'est là que je ne sais pas vraiment où l'auteur veut en venir. Doit-on voir dans son histoire une amusante satyre des capacités d'adaptation du petit commerce, toujours prêt à innover pour préserver son profit ?

Est-ce une sérieuse mise en garde contre la tentation du pessimisme représenté ici par les informations télévisées déversant sans trêve d'épouvantables catastrophes et scènes d'horreur en tout genre propres à garder le moral des spectateurs au plus bas ?

Est-ce enfin une parabole messianique autour d'un sauveur venu ramener la joie dans la "cité des religions oubliées" ? Le magasin est au reste un ancien lieu de culte non identifié en bordure de la dite cité.

A moins que ce roman ne soit un simple exercice de style assez réjouissant et qui glisse tout seul mais me laisse un tantinet sur ma faim.

La magasin des suicides - Jean Teulé - Juilliard - 2007

 

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 11:36

Les années douces est un de mes romans préférés mais je le croyais peu connu, or à la faveur d'une visite je me rends compte que d'autres bloggeurs l'ont apprécié et l'ont joliment dit, j'exhume donc l'article avec quelques liens en plus..

 Voici un roman un peu atypique, tranquille et même lent dans sa progression. Le résumé tient en peu de mots : en allant boire un saké au troquet du coin, Tsukiko tombe par hasard sur un de ses anciens professeur de littérature (japonaise). Au fil des rencontres, fruits du hasard d'abord puis délibérées, leur amitié se construit de saké en grignotage, de balade au marché en expédition étrangement gastronomique au point de remplir totalement leur vie.

Une histoire minimale donc et pourtant une magie présente à chaque page, quelquechose de doux, de tiède qui glisse, s'installe, séduit. Il y a une grande sensualité dans la manière dont la nourriture, les goûts, les odeurs servent de lien entre les deux personnages et ôtent peu à peu toute consistance au reste de leur existence. Tsukiko fait certes allusion à son travail, à ses amants de passage, à sa mère mais cela reste extérieur à ce qui semble être sa "vrai vie" : les moment qu'elle passe avec le "maître" et où elle se sent vivre.  Pour moi, un moment de lecture magique...

Les avis de KatellBMR, Allie et un monde à lire

KAWAKAMI Hiromi - Les années douces - Philippe Picquier - 2003 

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 12:44

D'étranges meurtres sont perpétrés de façon exactement semblable à Göteborg et à Londres. En suède, ce sont de jeunes anglais qui meurrent, en Angleterre les victimes sont suédoises. Erik Winter, jeune et brillant commissaire, est chargé de l'enquête à Göteborg mais celle-ci l'entrainera beaucoup plus loin qu'il ne l'imagine.

Une classique enquête sur des meutres en série bien horribles. Les deux enquêteurs principaux sont intéressants et  l'enquête plutôt bien menée mais elle ne m'a vraiment accrochée que dans la partie londonienne. A partir de là l'histoire s'emballe et l'intérêt ne faiblit pas.

Au chapitre des "moins", les enquêteurs suédois autour de Winter m'ont paru un peu inconsistants et le style m'a parfois agacé dans le genre propos interrompu : des dialogues pleins de sous-entendus entre les personnages, sans que le lecteur sache vraiment de quoi il est question... Ceci posé, Danse avec l'ange est un bon polar qui promet une série intéressante.

L'avis de chimère plus enthousiaste que le mien (mais elle a lu toute la série !)

Danse avec l'ange - Ake Edwardson - 10/18 - 2004 - traduit du suédois par anna Gibson

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 09:55

Après Pastorale américaine, je n’avais qu’une hâte retrouver Philip Roth. J’avais pensé aborder des romans plus anciens et puis finalement je me suis laissée tenter par un autre volume de la trilogie américaine et autant le dire tout de suite je me suis régalée !

De nouveau c’est de mémoire et de fantômes qu’il s’agit. Le translucide et récurrent Nathan Zuckerman rencontre un vieil ami qui lui raconte au cours de six longues soirées d'été la vie de son frère mort depuis 30 ans.

Ira a été un enfant malheureux, jeune juif pauvre orphelin de mère livré à un père brutal… Devenu un jeune adulte inculte et violent, l’idéologie communiste lui ouvre pendant la guerre le chemin de ce qu’il pense être la maturité et l’accomplissement de soi. Son pays étant ce qu’il est, Ira tout en professant des idées progressistes dissimule à tout le monde son engagement formel. Il mène sa vie comme un combat de tous les instants, éternellement insatisfait malgré la réussite, la notoriété, un mariage flatteur avec une star, lui le pauvre est arrivé. Mais ou ? Juste assez haut pour se sentir tomber ! Écartelé entre l’idéalisation d’un engagement total, austère et des appétits plus terre à terre. Il finit par se perdre broyé par la concasseuse du McCarthysme, trahit, traître, seul !

Après la famille idéale et l’intégration, l'auteur demonte un autre pan du rêve américain, celui de la liberté de conscience, d’opinion et d’expression dans les Etats-unis d'après-guerre. Il se perd en digressions infinies et ellipses virtuoses dans un tourbillon d’idées et de vies entrecroisées et contre toute attente brosse au final un portrait étonnamment net de cette société où les convictions aussi sincères et généreuses soient-elles mènent à l’hypocrisie, la dissimulation, puis la peur voire la trahison. Un superbe roman brillant, bavard, décapant… humain aussi !

J'ai épousé un communiste - Philip Roth - 1998 - Gallimard 2001 - traduit de l'américain par José Kamoun

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 20:28

 Rome XVIIIe siècle, Armando Catalano vit de la recherche et de la vente de reliques. Dans les bas fonds on l'appelle le scorpion à cause d'une marque de naissance censément diabolique sur son épaule. Joyeux drille, séducteur impénitent, aventurier plutôt dissipé, il  se retrouve à son corps défendant  impliqué dans une sombre et complexe machination impliquant une confrérie secrète sont le but est le pouvoir abolu, la papauté et ses secrets, les reliques les plus saintes, un ordres de moines guerriers malfaisants, une empoisonneuse profession- nelle et Tolkien sait quoi encore... En jeux, sa vie d'abord, son histoire ensuite et une lutte sans merci contre le formidable cardinal Trebaldi qui a juré sa perte.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les rebondissements ne manquent pas dans cette bondissante série de cape et d'épée. Le temps de tourner la page et hop un coup de théatre, une attaque, une découverte, enfin quelquechose... Le graphisme de Marini est expressif, vivant, tout en mouvement et les couleurs en sont somptueuses. Une série d'aventures classique, sans doute pas très originale mais vraiment réussie. Un conseil par contre, toujours prévoir de lire plusieurs albums à la suite... Je trouve les épisodes trop courts pour être lu individuellement sans provoquer un rien de frustration... deux ou trois par contre !

La série compte actuellement sept albums de "la marque du diable" (2001)  au "Au nom du père" qui est sorti fin 2006.

killroy a présenté les 7 albums individuellement, ça commence ici, pour la suite voir son index.

Vous pouvez aussi aller faire un tour sur le site du scorpion

Le scorpion - Enrico Marini dessins - Stephen Desberg scénario - Dargaud

(Cliquer sur la planche pour l'agrandir)

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 22:49

A Sauron

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : - Couchons-nous sur la terre, et dormons. -
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres
Il vit un œil tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.

(...)

Alors il dit : - Je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. -
On fit donc une fosse, et Caïn dit : C'est bien !
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'œil était dans la tombe et regardait Caïn.

Victor Hugo - La légende des siècles - 1859

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 08:59

Février 1894, le corps d'une femme étranglée est retrouvé près des abattoirs de La Villette, bien loin de la librairie de la rue des Saint-Pères où officient Victor Legris et Joseph Pignot. Les deux hommes ont de toute façon promis à leur femme respective de cesser toute activité de détective. Seulement voilà, la cousine de la jeune morte vient les solliciter et comment refuser ?

Le talisman de La Villette est la sixième enquête de Victor Legris et recèle, à mon avis, les mêmes atouts et faiblesses que les précédentes. Comme dans les autres opus, l'histoire m'a semblée un peu décousue, un peu diffuse, plus prétexte que raison d'être. Les personnages me sont restés étrangers, trop superficiels pour être vraiment attachants.  Mais j'ai également retrouvé ce magnifique décor qui fait que je me laisse toujours tenter. Ce Paris humain, grouillant, populaire, foisonnant de petits métiers décrit avec une précision tant dans la description que dans le langage qui vaut un voyage dans le temps...

Un agréable moment de détente...

Le talisman de la Villette - Claude Izner - 10/18 grands détective - 2007

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