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Chroniques De Lectures

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 08:00
Jaz Parks est une femme de caractère, bagarreuse, soupe au lait, susceptible, doté d'un langage de charretier et, disons le, assez difficile à manier. D'autant qu'elle est tueuse professionnelle, ce qui n'arrange pas précisément ses humeurs. Surtout depuis que la  CIA lui a attribué un nouveau partenaire, leur meilleur exécuteur et ce depuis longtemps, très longtemps. Mais Vayl, né quelque part Europe en 1744, porte bien son âge, comme tous les vampires...
Encore des vampires ! oui je dois bien le reconnaitre mais comment ne pas se laisser tenter avec toute cette bit-lit qui envahit les rayons de nos librairies préférées et puis celui-là je l'ai emprunté à ma fille (Elle me l'avait réclamé, j'avais craqué). Il faut bien que de temps à autres je m'intéresse à ce que lise mes ados.
Alors nous sommes ici face à un bon vieux roman d'espionnage, avec terroristes, virus tueur, bombes et complot international, le tout abondament saupoudré de surnaturel, vampires, démons, voyages astraux et monde sur le point de sombrer dans l'horreur et la destruction.
Le style est disons léger (est-ce dû à la traduction) parfois un tantinet répétitif peut être, les nausées de Jaz à chaque contrariété sont un rien lassantes et le titre français est particulièrement crétin mais les rebondissements sont abondants, les personnages prometteurs sinon tout à fait originaux, les armes toujours chargées et le vampire fort séduisant. Pour moi c'est un cran au-dessous de l'Anita Blake de Laurell K. Hamilton mais cela se laisse lire quand même, j'ai déjà le deuxième au programme... Pour amateur !

Jaz Parks s'en mord les doigts - Jennifer Rardin - 2007 - traduit de l'anglais par Jean-Noel Chatain - Bragelonne-Milady


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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 20:53
Depuis quelques temps, les fae ont fait leur coming out, chacun sait, croit savoir ou préfère ignorer que des créatures magiques existent et vivent un peu partout. Ce qui donne de belles occasions d'initier de nouveaux ostracismes. Bien sûr certains se sont bien gardés de révéler leur vraie nature, les loups garous par exemple. Mais pour  Mercy Thompson ils sont aussi reconnaissables que mettons des pièces de volkswagen. Il faut dire qu'entre le vampire qui lui a confié son minibus scoubidous à réparer et son voisin alpha de la meute locale, elles est plutôt bien entourée. En même temps Mercy n'est pas précisément une mécanicienne comme une autre. Un jour bien des années plus tôt, sa mère a trouvé un bébé coyote à sa place dans son berceau...
Ce roman est un petit concentré d'action dans la meilleure tradition bit-lit. Le monde des fae est plus suggéré que décrit, permettant à quelques révélations bien amenées de pimenter agréablement l'histoire. Les personnages sont attachants, entre Mercy indépendante et têtue, son ancien proprio qui semble beaucoup plus vieux que prévu et quelques loups garous plutôt sexys - ce qui ne gâte évidemment rien. Le style est fluide, le récit allègre, le fantastique quasiment crédible et la nature magique de l'héroïne pourrait nous réserver quelques belles surprises. Alors certes c'est à réserver aux amateurs mais comme j'en suis, j'ai trouvé ce premier tome non seulement fort sympathique mais très prometteur pour la suite...

Le second tome sort en français en mai prochain (je dis ça, je ne dis rien...)

L'appel de la lune - Mercy Thomson 1 - Patricia Briggs - 2006 - traduit de l'anglais par Lorène Lenoir - Milady - 2008

Les avis de Karine, Chimère,
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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 11:00
La planète Hypérion aux confins du Retz recèle de multiples mystères. Planète Labyrinthique, dotée d'artéfacts étrangers à l'expansion humaine, abritant des phénomènes temporels inexpliqués et une créature de cauchemard, appelée le Gritche, devenue en quelques années la divinité d'une religion sanglante, elle n'a jamais intégré le Retz, même en temps que colonie.  Comme si des forces de l'ombre oeuvraient à la tenir l'écart de l'Hégémonie.
Alors que les Extros s'apprêtent à ravager la planète et que les armées du Retz convergent pour les affronter, alors que ses habitants abandonnent tout pour chercher à évacuer et que le chaos s'installe, sept pélerins se dirigent vers les tombeaux du temps. Et de cet étrange voyage pourrait bien dépendre non seulement le sort de la planète mais cquelquechose de beaucoup plus vaste.
Pour mettre toutes les chances de leur côté au moment où ils feront face au Gritche, les sept décident de se raconter mutuellement les évènements qui ont conduit chacun d'entre eux sur Hyperion dans ce chaos sans retour...
Hypérion est un livre-univers, non seulement le voyage des pélerins est l'occasion de découvrir cette planète inhospitalière et secrète mais les sept récits sont autant d'occasions d'explorer d'autres facettes de cet environnement complexe. Tous différents, ils s'éclairent les uns des autres pour nous donner une image fractionnée mais cohérente de cet univers fabuleux où les hommes ont ensemencé la galaxie, où les intelligences artificielles ont acquis leur indépendance mais continuent de servir - mais est-ce le bon terme -  l'humanité, où certains hommes ont choisi de vivre en marge jusqu'à ouvrir une nouvelle branche évolutive et développer une culture adaptée à l'espace, où dans une même maison salon et chambre à coucher peuvent se situer sur des mondes différents.
Chaque personnage ajoute sa propre voix bien distincte à la trame centrale, leurs histoires tissent un motif incroyablement riche et profond. Je savais que Hypérion, prix Hugo 1990, était considéré comme un des classiques incontournables de la science-fiction mais que voulez-vous, on redoute toujours une déception. Parlons plutôt d'une... révélation. foudroyant !

Hypérion - Dan Simmons - 1989 - traduit de l'anglais par Guy Abadia - 1990 - Robert Laffont (édité en poche chez Pocket)

Merci à Isil pour m'avoir dénoncé et à Fashion pour ce prêt positivement décoiffant !
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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 21:26
Voici donc le premier livre qui m'est échu dans le cadre de la chaîne des livres organisé par Ys. Il se trouve en effet que je suis juste après Fashion Victim dans cette fameuse chaîne et c'est ce petit joyau de fantasy qu'elle a décidé de faire tourner.
Dans les contrées désolées et ravagées des pays d'hivers, Gareth, adolescent candide et idéaliste, est à la recherche de Fendragon, seul homme vivant ayant jamais vaincu un dragon. Lorsqu'il le trouve cependant le personnage est passablement différent du héros des ballades chantées à sa gloire. Le fendragon est un rustre qui patauge dans la boue du matin au soir et raconte sa victoire sur le dragon avec amertume, une boucherie d'après lui, où il lui a fallu user de toutes les ruses avant d'achever le monstre à la hache. Au temps pour les rêves dorés de Gareth, seulement un dragon ravage les alentours de la capitale du pays de Belmarie et John Avensin Fendragon est le seul qui ait une chance face à lui. Pour Jenny sa compagne, cette chance est bien trop mince, mais fendragon y voit la possibilité d'obtenir de l'aide pour sa contrée depuis longtemps abandonnée par les troupes du roi...
Il y a deux aspects passionants dans ce roman, tout d'abord une superbe revue de détail de tous les classiques de l'heroic fantasy à la lumière crue d'une réalité moins glamour que prévue. Le Chevalier est myope et père de famille, il pense qu'aller ardiment à la rencontre du dragon une épée à la main est du dernier stupide et s'intéresse à l'élevage des porcs. Et ce n'est que le début... Ensuite l'auteur y brosse une superbe peinture des choix auxquels les femmes sont confrontés. Car le véritable personnage central de ce roman est très certainement Jenny, née-mage aux pouvoirs limités, écartelée entre ses aspirations de sorcière et ses enfants, entre le besoin de solitude nécessaire au développement de ses pouvoirs et le temps qu'elle dispense à ses semblables. Se pose l'éternelle question du renoncement à un aspect de soi - la réussite personnelle - pour obtenir autre chose - une famille - à moins que ce ne soit l'inverse.
La fin du roman, tout en étant plus classique que la première partie, est extrèmement satisfaisante, exploitant à loisir  les aspects tant terrifiants que fascinants de l'image du dragon allongé sur son tas d'or.
C'est un vrai plaisir de s'attacher à ces personnages complexes, imparfaits, emmelés dans leur contradiction mais profondément humains, le tout dans une langue aussi rêveuse que vigoureuse, un rien malicieuse et souvent drôle. Magique !

Fendragon - Barbara Hambly - 1985 - traduit de l'anglais par Michel Demuth 1991 - Point Fantasy 2006

Fendragon venant de Fashion, part bientôt vers Isil...

Ce roman est conçu comme un tout, il parait cependant que l'auteur lui a, par la suite, donné deux suites jamais traduites en français tss tss !!



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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:16
En cherchant à échapper à des poursuivants plus que malintentionnés, Rhapsodie accepte l'aide de deux passants. Ceux-ci non contents de la débarasser de ses poursuivants, l'entrainent avec eux dans un voyage qui ressemble fort à une fuite. Mais que peuvent donc redouter ces deux êtres aussi effrayants d'apparence que terrifiants d'efficacité au combat.
Au fil des semaines, à moins que ce ne soient des mois, car le temps se distord étrangement quand on rampe
dans les entrailles de la terre sur les racines de l'arbre primordial, la jeune barde qui capte la magie du monde  par la musique va  s'attacher profondément à ses très atypiques compagnons. Mais quand ils émergent à la surface de la terre, le monde semble avoir beaucoup trop changé...
Ce roman, cette symphonie devrais-je dire, commence comme une saga de fantasy très classique, agréable sans trop d'originalité mais très vite le charme de ce monde musical agit et il devient impossible d'abandonner ce trio improbable et bizarrement attachant. La carte se dessine, les peuples se caractérisent avec leur histoire et leurs particularités, la mythologie se révèle, la trame se complexifie... le tout servit par une écriture fluide et lumineuse qui entremèle musique et magie et donne vie à ce monde avec une très belle force d'évocation. Aventure, destinée, musique, magie, un brin d'humour, quelques dragons... Enchanteur!

La suite s'appelle Prophecy et devinez quoi, je viens juste de mettre la main dessus...

Un grand merci à Chimère qui m'a fait là un merveilleux cadeau. Son avis.

La symphonie des siècles 1 - Rhapsodie - Elysabeth Haydon - traduit de l'anglais par Marie de Prémonville - J'ai lu (2 tomes)
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:25
"A 11 heures,ils demandèrent à Malïn de se suicider. Ils l'amenèrent dans la suite princière, l'assirent sur le superbe lit de soie et de velours où il devrait s'allonger pour rendre son dernier soupir et lui laissèrent, selon la tradition, une dague, un bol de breuvage d'épices au miel et une fiole de poison. Puis ils s'inclinèrent et sortirent.
La grande porte de la chambre se referma derrière eux.
Malïn resta seul.
Il avait quatorze ans."


Un sacré début si vous voulez mon avis ! Pour un roman qui apparait tout d'abord de facture assez classique... pour de la fantasy s'entend. Pris dans un cataclysme, Malïn va échapper d'abord au suicide, puis à la mort et porté par une croyance que personne ne partage, va entreprendre un très long voyage pour sauver les siens. Avec lui, il entraine une jeune princesse, Alia, qu'il a sauvée d'une mort certaine. Jusque là rien de vraiment original.

Les choses se corsent un peu lorsque les deux adolescents découvrent le grand pays. Un endroit étrange, inhospitalier, dangereux, chargé d'une histoire visiblement ancienne et complexe et qui est, à mon sens, un personnage à part entière. Et puis tout bascule dans le dernier tiers de l'histoire et tout à coup rien ne correspond plus aux attentes ni aux classiques du genre. Le bien et le mal semblent beaucoup moins tranchés (Tolkien soit loué), les personnages passablement ambivalents et là... cela devient vraiment passionant.

Je subis depuis longtemps déjà la malédiction de la Fantasy. Je suis tombée dedans quand j'étais petite, j'en ai dévoré des volumes et des volumes, j'ai découverts avec un bonheur rare les grands classiques du genre et puis vint un jour où plus rien ne m'a surpris, où les livres me sont tombés des mains et où découvrir un nouveau bonheur de fantasy est devenu une gageure. Certes il y a eu des cas, mais trop rares ! C'est donc avec un grand plaisir que je me suis laissé flouer par ce récit et que j'attends avec grande impatience sa suite. En espérant de tout coeur qu'elle soit à la hauteur des attentes suscitées par cet opus... Hautement intriguant !

PS. Bien sûr j'avais lu la fin par anticipation vers le milieu du roman ( j'ai horreur du suspens). Résultat : je n'ai pas pu le poser avant la fin tellement j'étais impatiente de comprendre COMMENT on en était arrivé là !!! Le suspens a plus d'un tour dans son sac, vous pouvez me croire...

L'avis de Stéphanie, d'Isil, de Chimère ....

Le grand pays - La légende des tueuses-démons 1 - Ange - 2008 - éditions Bragelonne


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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 13:04
En ce moment je vis (entre autre) dans un monde de créatures des ténèbres, après les vampires et les loups garou de Twiligt, dont je vous parlerai bientôt (sans spoiler Breaking dawn promis !) Je suis passée à Morsure de Kelley Armstrong. En fait ces deux oeuvres n'ont pas grand chose en commun, si ce n'est qu'il est question de loups garous. Pour le reste ils sont très différents tant sur la forme que sur le fond.

Elena est la seule femme loup garou. Normalement les femmes de résistent pas à la morsure : elles en meurent, Elle a résisté... Seulement elle ne l'accepte pas, tout ce qu'elle veut c'est être normale, vivre une vie normale avec des gens normaux pour qui les loups garous ne sont que des créatures mythiques. Grâce à des efforts aussi constants que contraignants, Elena a l'impression d'avoir réussi, de commencer à s'intégrer, d'avoir réprimé son côté "animal". Le danger qui surgit soudain, menaçant sa meute, cette "famille" qu'elle a quitté mais à laquelle elle doit sa survie va changer la donne.

De l'action et de l'angoisse, du sombre et du bondissant, du sexe et de la frustration, des personnages complexes et attachants, une écriture fluide, Kelley Armstrong a su réinventer avec bonheur le mythe du loup garou et mettre en scène au travers de ce prisme une véritable recherche de soi à la fois très féminine et universelle... Ce que Elena n'accepte pas chez elle étant peut être moins sa part louve que sa part humaine.

J'ajouterai que j'ai nettement l'impression depuis quelques temps qu'après les vampires, les loups garous sont à leur tour en train de glisser d'une symbolique de l'horreur à une symbolique de la fascination. Fascination pour le danger, l'animalité, la part d'ombre en chacun de nous, que sais-je?  Après le très intéressant Loup garou du film Van Helsing, le séduisant mais un peu jeune Jacob de Stephanie Meyer, voici Clayton à la sauvagerie assumée, limite psychopathe mais aussi amoureux fou au magnétisme dévastateur... un must ce Clayton, un must ce roman ! Pour amateur...

Kelley Armstrong a écrit six autres romans se déroulant dans le monde de Morsure - Otherworld. Le second Capture met à nouveau en scène Eléna, les suivant traitent apparement d'autres personanges.

Les avis (enthousiastes) de
Stéphanie, Fashion, Karinebladelor

Morsure - Kelley Amstrong - 2001 - traduit de l'anglais (Canada) par Mélanie Fazi - Bragelonne



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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 21:55
Au moment d'écrire un billet sur cet OLNI (objet livresque non identifié), je me retrouve sans voix, sinon sans clavier, à me demander par où commencer.
En fait le livre commence à Little big horn mais sans s'y attarder plus que cela, on y croise Lautréamont en plein siège de Paris, des éditeurs vénitiens du XVie siècle, un calmar géant, André Breton et quelques minotaures.
On se promène sur les site de fouille des chasseurs de dinosaure du XIXe ou dans les salons privés de collectionneurs de la Venise du XXIe... De mystérieux hommes en noir conspirent contre le savoir, quand d'étranges géants veulent le préserver pour l'humanité ... Tout cet imbroglio semblant se cristalliser autour de la recherche d'un papyrus venitien perdu depuis des siècle et qui contiendrait, dit-on, la vérité sur une civilisation perdue, l'origine de la nôtre et bien d'autres choses encore...

Un vrai petit bijou ce roman qui se présente comme un feuilleton en sept fascicules, où à travers l'enquête menée par un petit antiquaire-libraire indépendant, se reconstituent quelques épisodes d'une très ancienne guerre du savoir aussi occulte que titanesque...  Le style en est enlevé voire bondissant, les péripéties s'enchainent avec bonheur mélant un gramme d'érudition pour quatre de fantaisie, le tout saupoudré d'humour et arrosé d'une série de crûs italiens fort tentants. Que du bonheur !

Le papyrus de Venise - François Darnaudet - Nestiveqnen - 2006

L'avis de Chimère (que je remercie 1000 fois pour ce prêt excellement distrayant)
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 22:44
Lors d'une mission de reconnaissance, l'astronef Explo II est totalement détruit avec son équipage. Seules trois personnes ont le temps de s'échapper.
Seulement la planète où ils s'échouent est totalement stérile, pas d'eau, pas de vie, très peu d'oxygène : une masse de roche et de poussière balayée par un vent immuable. Impossible d'enlever leurs spatiandres, ces scaphandre ultra perfectionnés, des prototypes en fait, qui seuls peuvent les garder en vie pendant un temps indéfini.
Plutôt que d'attendre d'improbables secours, les trois rescapés décident d'avancer, espérant contre toute raison trouver un lieu moins inhospitalier. Isolés dans leurs coquilles respectives, sans repère géographique ni bientôt temporels, abandonnant rapidement toute velleité de communiquer, seul restent les pas qui s'enchaînent.

Voilà un court roman (une longue nouvelle - 70 pages) surprenant, commencé dans la plus pure tradition space opera, il se transforme à mi-parcours en une hallucinante introspection dans une veine nettement initiatique. Cette traversée du désert à marche forcée dans un presque total isolement fait naître toutes sortes d'interrogations dans l'esprit du narrateur et peut être du lecteur, questions techniques, métaphysiques ou fantasmes purs ? Une nouvelle entétante qui reste longtemps à l'esprit.

Jouvence - Alain le Bussy - Griffe d'encre - 2007
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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 09:21
undefinedAlors là je ne sais que dire ! Chimère m'a offert cet opuscule minuscule il y a peu et je l'ai croqué avec délice en moins de temps temps qu'il ne faut pour l'écrire. Mais en parler ... Voilà bien un défi. Je pourrais dire qu'il s'agit des aventures philosophiques de deux loups garous bavards, hospitaliers, amateurs d'ecclesiastiques à la chantilly et rebelles à l'humour barbare. mais je ne suis pas sûre que cela rende justice au style particulier de cette farce jubilatoire (allez j'ose le mot !) de Karim Berrouka !

Alors la première page peut être :

La gueule barbouillée de sang, Premier Loup-Garou rugit en se frictionnant le museau. Deuxième Loup-Garou, affalé sur la table, ventre balonné et tête renversée, le regardait, une lueur glauque illuminant d'un éclat sirupeux ses yeux mi-clos.
"J'ai les dents du fond qui baignent."
_ Considérant mon cher ami, ce que vous avez ingurgité ce matin, un passage au vomitorium n'aurait pas été un luxe. J'en suis à me demander par quel miracle vous avez réussi à rejoindre notre demeure. Estimez-vous heureux de n'avoir pas échoué au milieu du désert, incapable du moindre geste, pitance grasse pour les charognards, la gueule béante et les bras en croix.
_ Moquez-vous ! Moquez-vous. Vous persistez à ne voir en moi qu'un rustre personnage, un ventre ambulant dépourvu de toute faculté de tempérance, prompt devant la hampe et la bavette, mais dénué de toute subtilité quand il s'agit de chanter une fluctuation aurifère dans l'améthyste de l'aurore. Sachez que j'ai été Viking dans une vie antérieure, et non des moindres. Les aubes et les soleils couchants, je les ai repeints à maintes reprises d'une carnation sanguinolente, et pas une fois je n'y ai laissé mes tripes. La seule chose qu'alors je parvenais à vomir, c'était les armées ennemies. enfin, éphémèrement. La seconde suivante, j'en faisais des confettis !

Pour amateur de contes férocement dégondés (4e de couverture !). Réjouissant !

L'avis tout aussi réjoui de Chimère.


La porte - Karim Berrouka - Griffe d'encre 2007
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