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Chroniques De Lectures

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Le journal d'un ange - P. Corbucci



3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 08:33

Illyria est un domaine enchanteur qui offre à une poignée d'artistes triés sur le volet une retraite idyllique. Pendant quelques semaines écrivains, compositeurs, peintres et sculpteurs sont les invités studieux de la luxueuse résidence et peuvent se consacrer entièrement à leur art, loin des contingences stérilisantes de la vie quotidienne. Évidemment le séjour comporte quelques règles, quelques contraintes mais n’est-ce pas normal. Ainsi pense Janet "Belle" Smith. La publication de son premier livre, un recueil de nouvelles, lui a valu la prestigieuse invitation et elle est bien décidé à en tirer tout le parti possible. Au fil des jours la fréquentation des autres pensionnaires va l'amener à voir les choses, les gens et elle-même différemment.

Comme toujours avec Allison Lurie, le lecteur est mené par le bout du nez, tout en douceur à travers les faux semblants, les images, les mensonges habituels de chacun. Lire ses livres me fait penser au déballage d'un paquet cadeau, on soulève une à une les couche de papier de soie, pour trouver...quoi ? Ici ce sont les "Artistes" (noter la majuscules) leurs contradictions, leurs mensonges, à moins que ce ne soit le regard des autres, celui de Janet, le nôtre, qui fausse tout... Et c'est bien de cela qu'il s'agit : comment le regard des autres peut-il fausser toutes nos perceptions, y compris sur nous-même, nos proches, nos envies.

Ce n'est sans doute pas le meilleur roman d'Allison Lurie. En 1969 elle élaborait encore son univers et n'avait pas la maîtrise qui fait la force de "Liaisons étrangères" ou de "La vérité sur Lorin Jones", mais c'est un de mes préférés. A cause de son sujet sans doute, le rapport entre l'artiste et l'inspiration puis la création. Cette "retraite" studieuse aussi qui fait tant fantasmer : si j'avais le temps, si je n'avais pas à m'occuper des enfants, si..., si… Je l'écrirai ce roman, je me mettrais à la peinture ! si...

Une lecture fraîche et délicieuse et une bonne invitation à méditer...

Des gens comme les autres - Allison Lurie - Rivages - 1969

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2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 17:01

Après une journée de vent,
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.

Tout devient calme, clarté...
Mais à l'horizon s'étage,
éclairé et doré,
un beau bas-relief de nuages.

Rainer Maria Rilke - quatrains valaisans

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30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 11:25

Les livres sont un reflexe chez moi. Quelle que soit la question pausée, mon premier mouvement est d'aller chercher, acheter ou emprunter un livre sur le sujet. Que ce soit le jardinage, le bricolage ou la gym, il se trouve toujours un bouquin quelquonque pour me dispenser de bons ou de mauvais conseils.

Par voie de conséquence, j'ai prévu une étagère dans la cuisine pour les livres d'idem. Hier soir, n'ayant rien prévu de particulier pour le dîner, j'ai pioché dans la catégorie "plaît à tout le monde et rapide à préparer" : un livre sur les pâtes. Et ausitôt le repas terminé, j'ai décidé que ce petit bouquin de poche méritait une critique.

A quoi bon un livre sur les pâtes ? tout le monde sait faire ça, ce n'est pas bien sorcier. Certes, mais justement pour renouveller un peu le plaisir, quelques nouveautés sont parfois les bienvenues. Je plonge donc assez souvent le nez dans ce petit poche sans prétention. Imaginez un peu : 144 recettes de pâtes classées par saison. Plus une table illustrée qui m'a bien fait rire (Vous savez ce que c'est vous des zites, des sedani ou des bombolotti ?)  et bien sûr la recette des pâtes fraîches (bien pour les lasagnes). Honnêtement je ne les ai pas toutes essayées, j'ai encore de beaux jours de pâtes devant moi mais toutes les recettes tentées étaient délicieuses alors... Le style de Macha Méril est agréable, elle ponctue ses recettes de quelques anecdotes tout en restant claire et concise dans ses explications. Un bon investissement...

Pour le plaisir la recette préférée des enfants : les spaghettis aux champignons secs (je précise à toutes fins utiles que sauf dans cette recette, les miens n'aiment ni les cèpes, ni les anchois, ni les pignons...)

500g de spaghettis, 10g de champignons secs (cèpes chez moi), 50g de pignons, 2 anchois au sel ou à l'huile. une petite boite de tomates pelées, huile d'olive, sel, ail.

Mettre les champignons à tremper une heure. les égoutter. Rincer les anchois. Mixer ensemble les champignons, les anchois, les pignons et deux gousses d'ail. Dans une petite casserole, faire revenir les tomates concassées dans l'huile d'olive, ajouter la crème de champignon, remuer et laisser mijoter à feu doux une demi-heure environ. Pendant ce temps, faire cuire les spaghettis. Après les avoir égouttés, ajouter un peu de beurre, puis la sauce, bien mélanger dans un plat creux et hop à table !

Miam !!!

Joyeuse pâtes - Macha Méril - Robert laffont - Le livre de poche - 1986

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 21:19

  

 "Que dit la reine du silence ?" une phrase écrite en lettres capitales sur une carte postale. Voilà l'un des rares souvenirs matériels que garde Marie Nimier de son père, mort dans un accident de voiture lorsqu'elle avait cinq ans. Une drôle de phrase, une drôle d'énigme pour une petite fille qui ne sait pas ce que ce père attend d'elle.

Quarante ans après, Marie se lance à sa recherche, à la recherche d'une image, d'une silhouette, d'une vérité qui n'existe pas. A travers ses souvenirs revisités, à travers ceux de sa famille, de certains de ses amis, a travers des lettres aussi auxquelles elle aura accès dans une scène d'anthologie. Elle reconstruit petit à petit le personnage dont l'ultime manquement - celui de partir pour toujours - n'a fait que clore une série. on peut dire qu'il cumulait depuis l'origine.

Dans un style tout en finesse et sensibilté, elle nous convie à ce voyage dans l'imaginaire d'une petite fille mise à l'épreuve des souvenirs des autres. Avec une certaine cruauté aussi dans la façon dont elle met en scène les pires actions de son père sans jamais les commenter.  Pour combler ses manques, symbolisés par son incapacité chronique à apprendre à conduire ? Pour rencontrer enfin cet écrivain célèbre et se confronter à lui en tant qu'adulte ? Pour ressentir enfin ce que connaissent ceux qui ont eu un père ? Pour se réconcilier enfin ! Peut-être tout cela à la fois et plus encore,  elle finit par se retrouver dans tous ceux qui ont perdu quelqu'un et souffre d'absence. L'évocation récurrente de l'enfant de l'autre femme, celle qui était avec son père dans la fameuse voiture, est assez symbolique de ce besoin de partage.

Au finale une lecture poignante dans une écriture fine et lumineuse. Un très beau roman.

Quant à Roger Nimier, je ne le connais pas du tout en tant qu'écrivain et il est toujours injuste de juger un personnage au travers du regard que porte d'autres sur lui mais que penser d'un homme (d'un père) qui annonce ainsi la naissance de sa fille : "Au fait Nadine a eu une fille. J'ai été immédiatement la noyer dans la seine pour ne plus en entendre parler..." Avoir de l'esprit n'est pas une excuse...

L'avis de Thom sur ce même livre (la critique qui m'a donné envie de le lire)

La reine du silence - Marie Nimier - Gallimard - 2004

 

 

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 18:05

Pour cette série, Sergio Salma a conservé le format qui a fait les beaux jours des Spirou, Pif et autres Pilotes, soit une histoire par page. En passant quand je lisais les Spirou de mon père, je détestais les histoires à suivre de numéro en numéro, il a fallut que j'accède aux Albums (avec un grand A) pour accrocher. Tant que les moyens ont fait défaut, je préférais de loin les gags à la page, voire à la bande...

la jeune Nathalie, donc, vit tranquille entre un père hyperstressé qui n'a jamais le temps, une mère dépressive sous medicaments divers, un petit frère apte à subir toutes les expériences et un oncle-nounou chômeur. Une famille classique en somme, Boule et Bill 30 ans plus tard...

Le grand rêve de Nathalie, son obsession, sa raison de vivre, ce sont les voyages. En géographie elle est incollable, façon baroudeur plutôt que touriste. Hauts sommets, plongée au milieu des requins, sports extrèmes, forêts inamicales peuplent son univers ! Elle mêle allègrement au quotidien le réel et l'imaginaire et à travers ses yeux le monde prend des allures épiques, soufflantes, exotiques. Evidemement il arrive que les "grands" ne partagent pas exactement sa vision des choses...

Bien entendu j'achète ces livres pour ma fille ainée. Bon je les lis en premier (car on ne sait jamais et puis zut c'est moi qui achète après tout), ensuite tout le monde se bat pour les lire et les relire... à mourir de rire... J'avais presque oublié à quel point les histoires courtes pouvaient être drôles et percutantes. De grands moments de plaisir à partager, de 7 à 107 ans au moins !

Nathalie - Sergio Salma - Casterman (au moins 16 volumes)

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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 21:11

Ce livre là, j'en avais beaucoup entendu parler, en bien en général. Quelquechose comme un "monde de Sophie" qui parlerait de mathématiques au lieu de philosophie. Et bien ce livre était exactement tel que je l'avais imaginé  et il m'a beaucoup plû.

Monsieur Ruche, 84 ans, libraire de son état reçoit un beau jour une lettre très intrigante d'un vieux copain de faculté dont il était sans nouvelle depuis 50 ans... Cette lettre est suivie peu après par le cadeau le plus stupéfiant qu'on puisse imaginer (à mon avis du moins) : la bibliothèque complète dudit ami réunissant ce qui s'est imprimé de mieux en mathématiques de l'antiquité à nos jours. Un trésor ! Monsieur Ruche n'a jamais été féru de mathématiques, lui c'était le philosophe du tandem. Que faire de ces livres ? Comment les classer ? Et que signifient exactement les deux étranges lettres que son ami lui a envoyé juste avant de mourir ? Sont-elles cryptées ? Pourquoi ?

Pour répondre à ces questions, le vieux monsieur va se plonger dans l'histoire des mathématiques et suivre pas à pas le chemin de leur évolution de Thalès à Euler en passant par tous les autres dont personnellement je ne savais pas grand chose. Et là je le dis tout net, je regrette de n'avoir jamais eu de "vrai" professeur de mathématiques. Pourquoi diable n'ai-je jamais entendu parler de Thales ou d'Archimède autrement que pour qualifier des axiomes ou des principes ? Pourquoi ai-je été conduite à penser que Fermat était seulement le nom d'un lycée et Fibonacci un personnage secondaire du Da vinci code ? Peut-être aurais-je pu subir  les maths autrement ?

A travers cette quête monsieur Ruche, le vieux paralytique désabusé,  revivra une amitié à demi-oubliée mais il renouera aussi avec la soif de connaissance, le plaisir de partager, d'apprendre, d'instruire, d'expliquer, d'argumenter, d'épater plus jeune que lui. Il se découvrira une famille qu'il avait adopté sans jamais se le dire vraiment, des amis, des liens forts, des surprises, la vie tout simplement...

Un roman initiatique au crépuscule d'une vie sur fond d'aimable polar. Impressionnant, interressant, attachant...

 Le théorème de perroquet - Denis Guedj - Points seuil - 2000

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 13:44

 664, le synode de Witebia (Withby) rassemble de hautes personnalités ecclésiastiques pour discuter de la pratique de la religion chrétienne en terre saxonne... A son issue le roi de Northumbrie, Oswiu, décidera soit de conserver le rite ancien de l'église celte, soit d'imposer les réformes de l'église romaine... Cette décision est lourde de conséquences pour l'avenir...

Lorsque l'abbesse d'Etain, chef de la délégation représentant l'église celte, est assassinée, le cas est politiquement délicat pour ne pas dire catastrophique.  Le roi Oswiu décide donc de confier l'enquête à deux juristes issus des partis en présence : Fidelma, religieuse irlandaise mais également Dalaigh c'est-à-dire avocate versée dans l'étude et l'application du code juridique d'Irlande  et Eodulf magistrat héréditaire saxon et moine converti au rite romain. A eux de résoudre l'énigme et de permettre au synode de mener à bien ses travaux.

Du point de vue de l'enquête, donc de l'aspect purement polar, Absolution par le meurtre est un très bon roman, bien mené avec des personnages complexes et interessants. Mais il y a plus dans cette série :

Vous êtes-vous déjà promené au VIIe siècle dans les royaumes saxons et irlandais ? Vous êtes vous déjà frotté aux très anciennes lois celtiques qui régissaient déjà l'Irlande bien avant que les romains n'étendent leur domination sur le reste de l'Europe ? Connaissez-vous les rites de l'église dite celte, où les femmes pouvaient être ordonnées prêtres et évêques, où les religieux se mariaient et élevaient ensemble leurs enfants dans des conhospitae, où la tonsure consistait à se raser tout le haut du crâne comme St Jean (ou comme les anciens druides), où enfin le jour de pâque n'avait pas été changé parce qu'une fête chrétienne ne doit pas tomber en même temps qu'une fête juive ? Si une telle balade vous tente, vous trouverez sans doute les aventures de Fidelma non seulement passionnantes mais délicieusement dépaysantes.

Du très bon polar écrit par un féru d'histoire et de civilisation celtiques... passionnant !

Absolution par le meurtre - Peter Tremayne - 10/18 Grands détectives - 2004

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19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 12:04

 Attention livre culte. Un livre culte c'est comme un film du même nom, certains adorent sans condition ni réserve, les autres ne comprennent absolument pas pourquoi et, soit s'indignent (mais c'est nul), soit s'apitoie mi-amusé, mi-perplexe ! J'ajoute, pour aller un peu plus loin, que lors des nombreuses conversations-débats-pinaillages sur le sujet auxquels j'ai participé, nous n'avons jamais réussi à tomber d'accord sur un point essentiel, un chef d'oeuvre peut-il être un film/livre culte ? Je tiens pour le non, un chef d'oeuvre peut s'aprécier même si on n'aime pas vraiment le genre ou le sujet : du style, je reconnais les qualités littéraires et/ou cinématographiques mais bon j'accroche pas : le culte c'est plutôt j'adore, je déteste, ou je ne comprends rien de rien à ce qui vous conduit à parler de ce truc avec autant de passion !?!?

Bref et après cette un peu longue intro, j'en reviens à un de mes livres cultes, 84 charing cross road... Ce n'est pas un chef d'oeuvre, en fait c'est tout juste un livre... En 1949, Helen Hanff, écrivaine de théatre sans succès, lectrice passionnée et anglophile déterminée décide de commander ses livres en Angleterre... elle est à la recherche de certains titres qui ne se trouvent pas facilement aux Etats Unis et  de plus, en raison du change, les prix port compris lui semble proches du ridicules... elle répond donc à l'annonce d'une librairie londonienne spécialisée dans les livre d'occasion... et c'est le début d'un échange de lettre étonnant, ébouriffant, drôle, émouvant, incroyable, hilarant... (merci madame la marquise !)

Au travers de ces commandes Helen va d'abord découvrir le livre comme objet, les pages, les reliure, le papier de ces ouvrages la ravissent mais de plus elle va vivre une amitié littéraire avec son correspondant et à travers lui avec la librairie elle-même et l'Angleterre fantasmée qui hante son imagination... Et puis c'est un livre sur les livres, comment résister à cette passion pour la littérature - Et oui, ça m'a fait lire des choses que je n'aurais jamais lu sans cela (aurais-je su que ces livres existaient) un genre de blog avant la lettre en somme....

84 Charing Cross Road - Helen Hanff - éditions Autrement - 1970 (2001 pour l'édition française)

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 11:58

 Les dragons... mon animal préféré (avec les chats et oui...)

Des livres sur les dragons, il y en a plein la maison... Celui-ci à un côté mini-encyclopédie sur le sujet à la fois passionant et tout à fait adapté aux plus jeunes lecteurs (voire à la lecture à haute voix).  Ce petit livre résume en quelques pages tous le aspects du sujets : les dragons autour du monde (il y en a sur tous les continents), leurs différentes représentations, leurs côtés bénéfiques, maléfiques, protecteurs, dévoreurs... Les mythes  chinois , indonésiens, amérindiens, grecs, chétiens... les origines et les dragons modernes (godzilla !!!)  et pour finir quelques "vrais dragons", lézard à collerette, hippocampe encore plus bizarre que bizarre et bien sûr le célèbre varan de komodo.

En résumé un très joli album bien illustré et plutôt érudit et  à mettre entre toutes les mains à partir de 6 ans.

Les dessous du dragon - Patrick Absalon - Les éditions du museum & Tourbillon - 2005

 

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 20:55
L’arbre de la tristesse, ne le plante pas dans ton cœur.
Relis chaque matin le livre de la joie,
Tu peux boire du vin et servir tes penchants.
Notre temps, notre vie, le ciel nous les mesure.
 
Omar al Khayyam – Ruba’iyyat – Xe siècle
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