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Chroniques De Lectures

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 00:02
Bon j'avoue j'aime les séries américaines... En plus l'héroïne de la série "Bones" est une anthropologue. Impossible de rater ça donc et de fait, j'ai accroché tout de suite ! Certes l'anthropologie qu'elle pratique et celle que j'ai étudiée sont assez différentes mais peu importe, j'aime bien. Sachant que les personnages sont inspirés d'une série de polars, j'ai décidé de me consoler de l'arrêt (temporaire j'espère) de la diffusion en m'achetant un de ces romans...
Bon ! Je le dis tout de suite pour moi la série est bien meilleure que le roman qui ne m'a pas convaincue... Le personnage du docteur Temperance Brennan est plus classique et nettement moins attachant que son avatar télévisuel. Le contexte anthropologique est beaucoup moins mis en valeur. L'histoire de motards tient la route mais l'ensemble ressemble à une variante de la Scarpetta de Cornwell, en moins bien écrit.
Enfin, et peut être surtout, la traduction est une véritable catastrophe. Le roman se passe à Montréal en contexte bilingue. Pour traduire le passage d'une langue à l'autre, la traductrice fait parler les flics et truands québécois en argot basique. Au secours ! J'ai détesté ça... Remarquez une note de bas de page explique en début de livre que "le joual est un parler populaire québécois à base de français fortement anglicisé". Grand Tolkien, voilà qui explique sans doute pourquoi la traduction est si mauvaise...
Dommage l'idée était bonne mais le résultat est franchement à éviter.

Mortelles décisions - Kathy Reichs - 2000 - Robert Laffont pocket
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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 20:05
La pyramide oubliée est le dernier Elizabeth Peters paru en français mais évidemment il date déjà de quelques années et plusieurs épisodes postérieurs ont déjà été traduits... La traduction de cette série est vraiment anarchique ! Bref, the falcon at the portal, titre original, raconte la saison de fouille 1907-1908 de la famille Emerson, les très célèbres égyptologues. Cette année là, ils travaillent près de Gizeh, mais leur site est apparemment de peu d'intérêt... histoire d'avoir tout le temps de se heurter à divers ennemis anciens et nouveaux, régler leur compte à quelques trafiquants d'antiquités, aménager une nouvelle "maison de fouille" que j'avais déjà rencontré dans le frère des démons qui est en fait l'épisode postérieur, etc... Sans parler de l'évolution des rapports entre Ramsès et Nefret pour ceux qui connaissent... bref !
Comme je l'ai déjà raconté ici, je suis complètement sous le charme de cette série et aucun problème éditorial ne me fera bouder mon plaisir... J'ai retrouvé avec un enthousiasme intact la verve féministe d'Amélia Peabody Emerson, les rugissements de son époux, les dissimulations de son fils maintenant adulte et tutti quanti...
L'Egypte de l'époque où divers troubles annoncent à la fois la guerre et les premières aspirations indépendantistes comme le contexte archéologique sont toujours merveilleusement restitués par une auteure elle-même égyptologue... Les situations sont bondissantes, l'humour présent à chaque page, on ne s'ennuit pas une seconde... J'adore !
La saga complète dans l'ordre  (titres traduits et non traduits) est .
La pyramide oubliée - Elizabeth Peters - 1999 -  (The falcon at the portal)
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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 19:50
Le troisième épisode des aventures d'Ursula Blanchard, dame d'honneur très particulière de la reine Elizabeth Ière, la conduit cette fois en France ou s'annoncent les horreurs de la guerre civile entre catholiques et protestants. Investie à la fois d'un objectif familial et d'une mission plus officielle auprès de la régente Catherine de Medicis, Ursula rêve et redoute également de retrouver son second mari Matthew. Bien qu'elle ne puisse accepter son engagement fanatique pour la cause catholique et qu'elle ait même aidé à le faire condamner pour trahison, elle ne peut se résoudre à l'oublier complètement... Le voyage s'annonce semé d'embûches sur plusieurs plans...
Cette série s'améliore de volume en volume, les péripéties s'enchaînent sur un rythme enlevé, les personnages sont intéressants, le cadre historique soigné. La fin laisse présager un plus long délai avant une éventuelle suite, peut être une façon de ne pas épuiser le filon.
Une excellente série pour amateur de polars historiques...
Les précédentes enquêtes de dame Ursula sont présentées ici et , ainsi que chez chimère.
Le prix du secret - Fiona Buckley - 10/18 - 2007
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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 12:44

D'étranges meurtres sont perpétrés de façon exactement semblable à Göteborg et à Londres. En suède, ce sont de jeunes anglais qui meurrent, en Angleterre les victimes sont suédoises. Erik Winter, jeune et brillant commissaire, est chargé de l'enquête à Göteborg mais celle-ci l'entrainera beaucoup plus loin qu'il ne l'imagine.

Une classique enquête sur des meutres en série bien horribles. Les deux enquêteurs principaux sont intéressants et  l'enquête plutôt bien menée mais elle ne m'a vraiment accrochée que dans la partie londonienne. A partir de là l'histoire s'emballe et l'intérêt ne faiblit pas.

Au chapitre des "moins", les enquêteurs suédois autour de Winter m'ont paru un peu inconsistants et le style m'a parfois agacé dans le genre propos interrompu : des dialogues pleins de sous-entendus entre les personnages, sans que le lecteur sache vraiment de quoi il est question... Ceci posé, Danse avec l'ange est un bon polar qui promet une série intéressante.

L'avis de chimère plus enthousiaste que le mien (mais elle a lu toute la série !)

Danse avec l'ange - Ake Edwardson - 10/18 - 2004 - traduit du suédois par anna Gibson

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 08:59

Février 1894, le corps d'une femme étranglée est retrouvé près des abattoirs de La Villette, bien loin de la librairie de la rue des Saint-Pères où officient Victor Legris et Joseph Pignot. Les deux hommes ont de toute façon promis à leur femme respective de cesser toute activité de détective. Seulement voilà, la cousine de la jeune morte vient les solliciter et comment refuser ?

Le talisman de La Villette est la sixième enquête de Victor Legris et recèle, à mon avis, les mêmes atouts et faiblesses que les précédentes. Comme dans les autres opus, l'histoire m'a semblée un peu décousue, un peu diffuse, plus prétexte que raison d'être. Les personnages me sont restés étrangers, trop superficiels pour être vraiment attachants.  Mais j'ai également retrouvé ce magnifique décor qui fait que je me laisse toujours tenter. Ce Paris humain, grouillant, populaire, foisonnant de petits métiers décrit avec une précision tant dans la description que dans le langage qui vaut un voyage dans le temps...

Un agréable moment de détente...

Le talisman de la Villette - Claude Izner - 10/18 grands détective - 2007

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 21:50

Rome an 799 ab Urbe condita (an 46), lors d'une soirée huppée, le très riche sénateur Publius Aurélius Statius accepte de prêter sa litière et quelques vêtements au fils désargenté d'une illustre famille romaine. Le lendemain, ce dernier est assassiné en pleine rue... Mais qui était réellement la cible de l'attentat : la victime ou le sénateur ? Pour embarrasser Publius, le sénat lui confie l'enquête, pire une conspiration prétend le marier à une jeune veuve à la réputation irréprochable. L'été s'annonce difficile pour Publius qui pour préserver son épicurienne tranquillité et peut être sa vie devra résoudre une autre affaire vieille de plus de 20 ans...

Cette nouvelle enquête du patricien et de son déluré secrétaire tient toutes les promesses de la série. L'auteur nous a concocté une sombre affaire aux ramifications complexes, merveilleux prétexte pour faire revivre la somptueuse et inquiétante Rome des Claudii ! J'adore...

Cette enquête est la cinquième du sénateur Publius Aurelius Statius, je présente la série et son premier volume "Cave canem" ici.

Spes, Ultima dea - Danila Comastri Montanari - 10/18 - 2006 (traduit de l'italien par Nathalie Bauer)

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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 13:10

Il y a quelque années j'avais commencé à lire Mankell, Le guerrier solitaire, Les meurtres de la saint jean, La cinquième femme et La muraille invisible m'avaient bien plû... J'aimais le côté chaotique des enquêtes de Kurt Wallander, jamais sûr de rien, toujours angoissé, lançant des vérifications dans tous les sens, explorant la moindre piste. Certes la récurrence des tueurs en série était un peu lassante mais j'étais accrochée et je guettais le suivant avec impatience... Et puis il y eu Les chiens de Riga et une longue parenthèse dans ma fréquentation de l'auteur. J'ai trouvé ce roman ennuyeux, dépassé et pour tout dire sans intérêt. C'était en fait un des premiers Mankell, écrit largement avant les romans déjà parus en France..

Aujourd'hui je renoue avec l'auteur et non ! Décidement je ne retrouve rien de ce qui me plaisait. Encore une fois c'est un ancien Mankell traduit sur le tard ! Chronologiquement si j'ai bien suivi il se situe entre Les chiens de Riga et L'homme qui souriait (tout juste traduit) - deux ans avant Le guerrier solitaire.

L'action se déroule à la foi à Ystad en Scanie, à Stockholm et dans plusieurs villes d'Afrique du sud. Nous suivons les pensées d'au moins cinq narrateurs et cela devrait constituer un superbe tableau croisé d'une situation complexe avec pour origine la transition Sud-Africaine après la libération de Mandela. Ouf ! Malheureusement j'y suis resté totalement insensible. J'ai trouvé le procédé laborieux, les personnages robotisés à la limite du stéréotype, le déroulement de l'enquête suédoise totalement invraisemblable et les considérations géopolitiques, euh... disons sommaires. Bref j'ai eu du mal à finir et pour un polar n'est-ce pas la pire chose qui soit ?

Bof...

La lionne blanche - Henning Mankell - 1993 - éditions du seuil - traduit par Anna Gibson 2004

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21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 22:00

En 1901, Sherlock Holmes est mort depuis 10 ans. Malgré toutes les supplications, les protestations, les menaces et les insultes, son géniteur refuse obstinément de le sortir du gouffre de Reichenbach où il l'a précipité avec soulagement.

Pour faire plaisir à sa mère cependant, Arthur Conan Doyle décide de faire vivre une « dernière » enquête à son détective. Il entend cependant garder le contrôle de la créature et situe l'histoire chronologiquement avant "la dernière affaire". Les dons de spirite d'Arthur ne lui ayant apparemment pas permis de prévoir la destiné de son fils prodigue. Au mois d'août 1901, par la grâce de Mary Doyle, le strand magazine commence la publication du « chien des Baskerville » : le meilleur roman holmesien et une des ses aventures les plus abouties.

La première phrase accroche : « Monsieur Sherlock Holmes se levait habituellement fort tard, sauf quand il ne se couchait pas de la nuit, ce qui lui arrivait parfois. » Sherlock Holmes a toujours aimé ménager ses effets et soigner ses entrées !

L'histoire est connue, un certain docteur Mortimer vient lire au 221bis Baker Street une ancienne légende à base de chien démoniaque et de malédiction familiale. Le surnaturel n'ayant pas l'heur de plaire au détective, il enchaîne sur une mort tout à fait contemporaine et mystérieuse... et voilà Sherlock et John (Watson) engagés dans la sauvegarde de l'héritier d'une vieille et aristocratique famille et la capture d'un sinistre individu.

Ce qui frappe tout d'abord c'est l'atmosphère de ce roman. Le décor sinistre du manoir, la lande désolée, le brouillard anglais que Conan Doyle a toujours su utiliser avec brio, la présence du bagnard évadé rodant dans l'obscurité, sans parler du fameux chien que d'aucuns prétendent avoir vu, tout concourt à baigner l'histoire d'une atmosphère fantastique et angoissante presque gothique. En parallèle le détective est le héros le plus cartésien qui soit (une fois l'impossible éliminé Watson, l'improbable doit être la solution). Professant une foi indéfectible dans le rationalisme et la science, c'est par la raison qu'il vient à bout de ce mystère.

Je pense que c'est ce mélange de pur positivisme et d'atmosphère fantastique et brumeuse qui fait encore aujourd'hui l'intérêt des aventures de Sherlock Holmes. Certaines de ses nouvelles en sont une parfaite expression, "le ruban moucheté", "l'horreur de Deptford" ou "les cinq pépins d'orange" par exemple.

De plus, contrairement aux trois autres romans du « canon », la narration est totalement maîtrisée. Les évènements s'enchaînent harmonieusement sans temps mort ni relâchement. L'intérêt ne fait que croître pour culminer dans un dénouement parfaitement amené. Un exercice de virtuose que Conan Doyle a toujours très bien exécuté dans ses nouvelles mais qu'il maîtrisait beaucoup moins dans ses romans affaiblis par de longues digressions plutôt ennuyeuses.

Le chien des Baskerville est le joyau de la série holmesienne, un classique entre les classiques ! A lire et à relire...

Pour mémoire le « canon » est le nom donné à l'ensemble des quatre romans et des 56 nouvelles qu'Arthur Conan Doyle a consacré à son (trop) célèbre détective. Les ajouts, y compris ceux d'Adrian Conan Doyle et John Dickson Carr pourtant quasiment parfaits dans la continuité du style, n'y sont pas admis !

Le chien des Baskerville - (The hound of the Baskervilles) - Arthur Conan Doyle - 1901 - 154 pages

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 01:17

Un bon vieux Christie entre deux lectures, ou même au milieu d'une oeuvre un peu complexe, c'est une habitude chez moi... un genre de repos du lecteur.

Le train de 16h50, comme "une poignée de seigle" ou "la maison biscornue", fait partie des roman d'après-guerre de dame Agatha. Notre reine du crime, au faîte de sa gloire, met en scène de ces meurtres en vase clos dont elle a le secret. Mais au travers des mesaventures de la famille Crackenthorpe, c'est aussi l'Angleterre appauvrie, desenchantée et même un peu crasseuse des années cinquantes qui prend vie sous nos yeux.

Lors d'un voyage en chemin de fer, une vieille dame est témoin d'un crime dans un train parallèle. Personne ne la croit mais il se trouve que cette digne personne va justement passer quelques jours chez Miss Marple. Et miss Marple ne compte pas en rester là...

Un bon Christie solidemment charpenté, à l'intrigue bien agencée et aux personnages habilement dépeints. Du classique... 

Le train de 10h50 - Agatha Christie - 1957

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 09:55

Deuxième épisodes des carnets de Max Lieberman, du sang sur Vienne nous permet de retrouver les personnages de la justice de l'inconscient aux prises avec un tueur en série à l'obsession sanglante mais originale.

Une série de meurtres étranges met sur les dents la sureté viennoise. L'inspecteur Rheinhard fait bien entendu appel à son ami le jeune psychiatre Max Lieberman et à son ancienne patiente la méticuleuse scientifique anglaise miss Lyndgate.

Ce roman est l'occasion de découvir le monde de la médecine et de la psychiatrie naissante, mais aussi de celui des sciences  et notament des sciences appliquées à la criminologie (encore un clin d'oeil à Conan Doyle). C'est aussi une découverte de Vienne la secrète parcourue de multiples courants de pensées, recelant de nombreuses communautés plus ou moins fermées, de nombreux cercles plus ou moins secrets, plus ou moins clandestins. La montée du pangermanisme et de l'intolérance se dessine en filigrane nourrie des craintes liées aux innovations de toutes sortes, aux nouvelles formes de pensée et d'art assimilées à une dégénesrescence des valeurs traditionnelles.

Un excellent polar bien monté bien mené avec toujours cette structure entrecroisée qui tient bien en haleine et des personnages attachants et complexes. En toile de fond, la fin d'un monde annoncée, bien plus que les meurtres poétiques en leur genre,  fait parfois un peu froid dans le dos.

Du sang sur Vienne - Franck Tallis - 10/18 - 2006

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