15 décembre 2007
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Nombre d'entre vous le savent, je suis une grande fan des aventures de Stephanie Plum, l'héroïne destroy de Janet Evanovich. Je ne rate jamais une occasion d'en parler, de le recommander, de voter pour Ranger et/ou Morelli dans les célèbres sondages de Fashion (enfin ça dépend qui est en lice !) bref... je suis fan !
Or depuis que Mécano girl de la même auteure est sorti, j'en ai lu et entendu essentiellement du mal. Aussi ne me suis-je pas précipitée. Mais bon, en même temps, un Evanovich... et puis une amie me l'a prêté. Je l'ai donc lu et finalement comme je n'en attendais rien, je l'ai plutôt apprécié moi ce bouquin !
Alex, fausse blonde patentée, passionnée de mécanique mais égarée pour raisons sonnantes et trébuchantes dans une entreprise d'assurance, se retrouve un beau matin dans un avion pour la Floride. Après un coup de fil plus qu'inquiétant de son frère, elle a en effet décidé d'aller voir sur place ce qui lui arrive, son instinct de grande soeur protectrice en alerte maximum.
En arrivant elle découvre que le dit frère a volé un bateau de luxe, que son appartement a été fouillé au moins deux fois, que des gens plutôt brutaux s'intéressent à lui et, last but not least, qu'un meurtre a eu lieu à l'endroit et au moment de son dernier appel. Flanquée du propriétaire du bateau volé bien décidé à retrouver son bien, elle se retrouve embarquée dans une poursuite rocambolesque.
C'est frais, c'est coloré, le style de Janet est bien là, les personnages sont peut-être un rien sommaires quand on est habitué à ceux de la série précédente (mais ceux là s'approfondissent au fil des romans), l'histoire est légère mais compte de jolis rebondissements. Bref une lecture agréable et sans prétention qui ne risque pas de détrôner l'inégalable Stéphanie et sa famille louftingue mais peut vous offrir une soirée détente sympathique.
Mecano girl - Janet evanovich - 2006 - Fleuve noir
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7 septembre 2007
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Etant une fan absolue de l'Amélia Peabody-Emerson d'Elizabeth Peters dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises (ici, là et encore ici), je ne pouvais que me précipiter sur ce nouveau roman de l'auteure, prélude semble-t-il à une nouvelle série de polars.
Vicki Bliss, historienne de l'art au service du musée national de Munich, est confrontée à une copie tellement parfaite de l'un des trésor du musée qu'elle s'y trompe elle-même. Une telle qualité ne peut être que l'oeuvre d'un faussaire de très grand talent, inconnu au bataillon et à découvrir de toute urgence. Avant que ces oeuvres ne se retrouvent sur le marché... si du moins, elles n'y sont pas déjà en circulation.
Son enquête la mène à Rome où elle se retrouve engluée dans une machination aux ramifications compliquées.
J'ai retrouvé avec plaisir la verve légère et piquante d'Elizabeth Peters, ses personnages sont toujours sympathiques quoique peut-être un peu superficiels et l'intrigue se laisse suivre. Un bémol cependant : contrairement aux aventure d'Amélia qui utilisent de façon magistrale l'égyptologie du XIXe à la fois comme cadre exotique et comme élément à part entière des intrigues, le contexte ici, que ce soit la ville ou le monde de l'art, est plutôt sous-exploité. Du coup l'aventure perd en charme pour devenir un polar assez banal quoique amusant et bien écrit. La suite des aventures de Vicky Bliss nous réserve peut être de bonnes surprises... Distrayant !
L'énigme des cinq lunes - Elizabeth Peters - City éditions - 2007
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polars-rompol
4 septembre 2007
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08:00
Une jeune norvégienne est retrouvée morte dans des circonstances peu claires en Australie... Envoyer un officier sur place relève de la routine pour la police d'Oslo mais c'est aussi l'occasion d'éloigner un officier disons au minimum dérangeant.
Normalement il n'a pas grand chose à faire. Prendre contact avec les enquêteurs locaux, entériner leurs résultats et rappatrier le corps. Rien de compliqué.
Evidemment les choses vont tourner un peu différemment. Pas tant du fait de la personnalité d'Harry Hole, ledit norvégien, que de celle du policier de Sydney chargé de l'affaire, Andrew Kensington, un aborigène apparemment bien intégré dans la société australienne mais en fait profondément marqué par son itinéraire personnel. Un de ces enfants arrachés à leur famille par souci d'éducation lors d'un des épisodes les plus sombres de l'histoire australienne.
Lorsque l'enquête se révèle plus complexe que prévu et débouche sur une hypothèse que personne ne veut entendre, ce tandem décalé refuse de lâcher prise et se retrouve impliqué dans une traque destructrice.
J'ai retrouvé avec grand plaisir le personnage de Harry Hole découvert dans les cafards. L'homme chauve-souris, sa première enquête, permet de mieux cerner le personnage et son histoire chaotique, mais au delà je me suis laissé fasciner par cette enquête glauque, ces personnages torturés, cette australie féroce et poussièreuse qui se révèle dans chaque geste posé, chaque mobile éventé... plus qu'un excellent polar, un très beau roman.
L'homme chauve-souris - Jo Nesbo - 1997 - traduit du norvégien par Elizabeth Tangen et Alexis Fouillet 2002 - Gallimard/Folio policier - Prix du meilleur roman policier nordique 1998
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21 août 2007
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Londre XVIIIe siècle, le jeune Jeremy Proctor, 13 ans à peine et seul au monde depuis peu, débarque à Londres. Il est immédiatement victime de deux aigrefins qui le trainent devant le tribunal sous une fausse accusation. Heureusement pour lui, le juge qui officie, Sir John Fielding, quoique aveugle est également sagace et expérimenté. Dûment innocenté, Jeremy se voit hébergé par ce juge exceptionnel, créateur et patron de la première force de police londonienne : les sergents de ville de Bow Street.
Peu à peu, Jeremy deviendra l'indispensable assistant, les yeux pour ainsi dire, de son bienfaiteur. Une remarque de lui, faire incidemment, transformera en effet le suicide en chambre close d'un aristocrate en enquête pour meurtre. Peu à peu se dessine un portrait bien peu flatteur du défunt lord, les capacités d'observation du jeune Jeremy trouveront de nombreuses occasions de faire leurs preuves.
Le cadre de ce roman, le Londres georgien de la seconde moitié du XVIIIe, est tout à fait fascinant. Recréée de façon très vivante par Bruce Alexander, se profile la ville tentaculaire qui sera à la fois le centre du monde au XIXe siècle et un égoût innomable.
Sir John Fielding est un personnage historique, célèbre à la fois pour avoir créé la première police londonienne, pour sa capacité à identifier des milliers de prévenus à leur voix et pour être le frère du romancier Henry Fielding. Ceux qui l'entourent sont pour la plupart des personnages fictifs mais l'ensemble fonctionne à merveille. Les caractères sont bien campés, les intrigues classiques mais complexes et cohérentes dans le contexte. Une série des plus intéressantes qui compte une dizaine de titres.
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- Les Audiences de Sir John (Blind Justice, 1994)
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- Le Fer et le feu (Murder in Grub Street, 1995)
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- L'Onde sépulcrale (Watery Grave, 1996)
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- Venelles sanglantes (Person or Persons Unknown, 1997)
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- Le Fourbe et l'histrion (Jack, Knave and Fool, 1998)
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- La Veuve et l'imposteur (Death of a Colonial, 1999)
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- Brigands et galants (The Color of Death, 2000)
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- La Nuit des contrebandiers (Smuggler's Moon, 2001)
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- An Experiment in Treason, 2002 (encore inédit en français)
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- The Price of Murder, 2003 (encore inédit en français)
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- Rules of Engagement, 2005 (posthume, encore inédit en français)
Les audiences de sir John - Bruce Alexander - 1994 - 10/18
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16 août 2007
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Le comte Raoul Thibaut de Mezières, brillant polytechnicien, s'est trouvé une synécure à sa mesure au service de cette république que tout son milieu abhorre. Il est l'agent spécial du Président en charge des enquêtes délicates.
C'est à ce titre qu'au printemps 1908, le Président Fallières, presque au bout de son septennat, le charge d'éclaircir les circonstances de la mort de Pierre Curie survenue deux ans plus tôt.
A l'époque cette mort était apparue comme un accident mais certains indices prouvent que la puissante extrème droite menée par Léon Daudet rassemble des éléments contre la veuve, la très célèbre Marie, née Slodowska. Une étrangère qui probablement à force d'intrigues a réussi l'inconvenant exploit de devenir la première femme docteur es sciences et professeur à la Sorbonne... au grand dam de la société établie ! Dans le contexte explosif de la fin de l'affaire Dreyfus, elle peut être soupçonnée de tout, d'espionner pour l'Allemagne, d'avoir une conduite immorale, d'être une juive cachée, d'avoir assassiné son mari...
A Raoul donc de faire discrètement la lumière sur ces faits pour éviter que la république ne chancelle sous cette nouvelle cabale. une occasion pour lui, scientifique par goût et par formation, de cotoyer la fascinante Marie Curie.
Cette très agréable intrigue sert de prétexte à une description haute en couleur du cadre historique, ce paris de la belle-époque où l'on rencontre à chaque pas des personnages politiques, littéraires ou scientifiques qui ont laissé leurs noms à diverses rues et stations de métro, ainsi que quelques autres un peu plus connus : Einstein, Daudet ou encore Clemenceau... Très sympathique !
la critique de Chimère
La mort de Pierre Curie - Jacques Neirynck - 10/18 - 2007
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30 juillet 2007
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La quatrième enquête de l'inspecteur Chen explore les complexes rouages de la corruption dans la Chine néo- capitaliste.
Chargé d'une enquête délicate directement par Pekin, Chen sait dès le départ qu'il n'a aucun droit à l'erreur. Il est en effet censé s'intéresser à une affaire de corruption au plus haut niveau qui fait les gros titres des journaux et sert de bannière à la politique officielle d'intégrité affichée par le pouvoir central. Apparence plus que réalité sans doute mais comment savoir jusqu'où aller quand les ordres tombent contradictoires ?
A peine son enquête démarre-t-elle enfin que Chen se voit nommé chef d'une délégation d'écrivains en partance pour une série de conférences aux Etats-Unis. Un moyen élégant de le mettre sur la touche ou une façon détournée de lui permettre de continuer son enquête dans une autre perspective ?
Dans un style fluide, nourri de poésie chinoise, Qiu Xialong nous entraîne encore une fois à la découverte de la Chine moderne en pleine mutation. Avec humour et dérision mais tendresse aussi pour ses personnages, il nous brosse de savoureux portraits doublés d'une jolie illustration de choc culturel, le tout assaisonné d'une jubilatoire pincée de géopolotique. Excellent !
Le très corruptible mandarin - Qiu Xialong - 2005 - Liana Levi 2006 - traduit de l'anglais par françoise Bouillot
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25 juillet 2007
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Autant l'avouer d'entrée, je suis une inconditionnelle de Tony Hillerman et de sa suite Navajo. Impossible donc de résister à la dernière enquête en date de Joe Leaphorn, le légendaire lieutenant de la police navajo... à la retraite depuis un certain temps déjà.
Un de ses anciens collègues lui envoit un beau jour une photo tirée d'un magazine. Sur le cliché on distingue une couverture narrative traditionnelle. Un objet excep- tionnel, unique qui retrace dans son tissage la noire période de la déportation du peuple najavo.
Seulement cette couverture est censée avoir brulée avec son musée vingt ans plus tôt et un meurtre était lié à cet incendie. A l'époque Leaphorn et son collègue avaient participé à l'enquête.
Bien sûr il s'agit peut-être d'une copie et de toute façon cela ne concerne en rien l'ex-lieutenant seulement... il s'ennuie. Et lorsque le collègue en question disparait, l'intérêt de Leaphorn s'éveille vraiment.
Cette dix-neuvième enquête de la saga navajo reprend le concept du sorcier changeforme qui meurt pour renaitre sous une autre apparence. Notion sur laquelle Hillerman avait déjà brodé dans "le peuple de l'ombre" - enquête menée en son temps par Jim Chee. L'intrigue est bien mené, les personnages attachants, le cadre du Dinehta, le pays navajo, toujours aussi fascinant, le tout dans ce style ethno-poétique qui est la marque de l'auteur. Sans rivaliser avec ses meilleurs romans : un excellent crû !
Le chagrin entre les fils - Tony Hillerman - 2006 - Payot et Rivages 2007 - traduit de l'anglais par Pierre Bondil
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polars-rompol
2 juin 2007
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New York 1896, des meurtres d'enfants sont mis en scène de façon aussi spectaculaire qu'horrible. Personne cependant n'envisage de mener une quelquonque enquête. Les victimes étaient des prostitués et la bonne société américaine préfère ignorer leur existence. Révolté par cette hypocrisie, le préfet de police, Théodore Roosevelt, fait plus ou moins secrètement appel à un enquêteur d'un nouveau genre, médecin aliéniste féru de méthodes scientifiques et professant des théories très impopulaires sur le crime et les criminels.
Ce qui frappe tout d'abord dans ce roman, c'est le cadre... Ce New York de la fin du XIXe siècle qui explose sous la pression constante de l'afflux d'immigrants en provenance de toute l'Europe. La futur grosse pomme est grouillante, chaotique, corrompue, encore plus difficile à maîtriser que le Londre tentaculaire de la période victorienne. La pègre et l'industrie s'y disputent en marge des autorités officielles un pouvoir occulte mais de plus en plus puissant. L'ambiance rappelle assez le film de Scorcese "Gang of New York" qui m'avait déjà fait prendre conscience de mon abyssale ignorance de l'histoire américaine.
Ensuite ce sont les personnages qui séduisent et bien sûr l'enquêteur principal Lazlo Kreizler. Sous une apparence assez austère de scientifique rigoureux, se dissimule un homme d'une grande humanité, motivé par la compréhension de ses semblables et l'aide qu'il peut leur apporter. Son équipe est constituées de personnages bien typés, attachants, souvent drôles, et les relations foncièrement égalitaire que l'aliéniste instaure entre lui et ses associés est pour beaucoup dans l'affection et le respect qu'il suscite autour de lui... et chez le lecteur.
L'enquête enfin est fascinante. Kreizler croit au contexte, à l'influence du milieu et de l'histoire personnelle sur le développement de l'individu. En accumulant les informations sur le tueur, il dessine peu à peu son portrait psychologique pour comprendre son histoire, percer ses motivations et anticiper ses actions. De telles idées sont à la fois très novatrices et extrèment dérangeantes à une époque où l'existence de problèmes sociaux est souvent niée. La "bonne" société, celle des puissants, préfère se raccrocher à un déterminisme rassurant plutôt que d'accepter une once de responsabilité dans la genèse des monstres qui hantent ses rues. La municipalités, la police mais aussi les autorités religieuses et d'autres encore vont tout mettre en oeuvre pour saboter l'enquête, préférant des meurtres impunis à une solution qui mette en danger l'idée qu'ils se font d'eux-même et de la société en général.
Plus qu'un polar un bijou effrayant d'actualité serti dans un écrin XIXe, superbe !
Un grand merci à Gaelle pour m'avoir donné envie de découvrir ce roman et cet auteur
L'aliéniste - Caleb Carr - 1994 - Presse de la cité (traduit de l'anglais par rené baldy et jacques martinache 1995)
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polars-rompol
29 mai 2007
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Après presque un an d'enquêtes complexes voire dangereuses liées à ses fonctions d'avocat, soeur Fidelma éprouve le besoin de réfléchir à la fois à sa vocation et à sa relation avec frère Eodulf, son inséparable alter ego saxon. Un pélerinage lui semble idéal pour mener à bien cette réflexion. Elle embarque donc à destination de St Jacques du Champs des étoiles, autrement appelé Compostelle. A bord du navire, elle rencontre un groupe de pélerins peu engageants. L'ambiance n'est guère agréable et ses retrouvailles forcées avec une figure plutôt dérangeante de son passé n'arrangent rien. Mais cela se corse vraiment lorsque l'un des pélerin disparait en mer dans des circonstances douteuses. D'autres incidents suivent... Coincée sur un navire en pleine mer, la jeune Dalaigh devra faire appel à toutes ses ressources pour comprendre le fin mot de l'histoire. Du moins si elle veut qu'il reste des survivants à l'arrivée.
Encore une fois, Fidelma fait revivre pour nous l'âge d'or de l'Irlande du VIIe siècle - cette fois au travers d'un voyage en mer ! Un bon opus qui s'inscrit bien dans la série et nous permet de découvrir quelques épisodes de la jeunesse et des études de Fidelma. Un seul regret, étant donné la fin du roman, j'ai bien l'impression qu'elle n'est pas près de visiter Compostelle, dommage cela m'aurait bien plû !
J'ai déjà abondament parlé des enquêtes de soeur Fidelma ici et là Le pélerinage de soeur Fidelma - Peter Tremayne - 10/18 - 2007
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polars-rompol
20 mai 2007
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Un ambassadeur norvégien est poignardé à Bangkok dans des circonstances plutôt sordides. Pour éviter une publicité politiquement non correcte au gouvernement en place à Oslo, un policier est envoyé sur place. Mais qu'attend-on de lui ? Qu'il résolve l'affaire, qu'il trouve une solution facile ou qu'il échoue ? Et pourquoi avoir choisit cet officier-là précisément, brillant, célèbre, mais en pleine déprime ? C'est une des questions que se pose le-dit policier. Mais au fond peu lui importe, il a décidé de mener cette enquête comme il le juge bon même si pour cela il doit se contraindre à un dur sevrage d'alcoolique en rechute...
Habituellement je préfère le polar à enigmes au thriller, et de loin... Cette fois pourtant je me suis laissé embarquer par Harry Hole et sa pourtant très classique enquête. L'histoire tient bien la route, les personnages sont intéressants, le cadre thailandais convaincant et l'arrière plan norvégien juste assez présent pour être intrigant. Quant au personnage principal, il est suffisamment déjanté et complexe pour donner envie de le fréquenter un peu plus... un très bon polar, limite haletant, pour amateur du genre !
Les cafards - Jo Nesbo - 1998 - Gaia - Gallimard - Folio policier (traduit du norvégien par Alex Fouillet)
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