22 octobre 2006
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Encore un livre pour les "jeunes"... Je suis tombée dessus en faisant les courses (d'accord je m'étais un peu égarée au rayon livre mais ça arrive) et je l'ai acheté à ma poussine cadette... Elle a adoré (elle est dans son trip espion) et franchement il est bien fait. Il regroupe bon nombre de codes de toutes sortes du sémaphore au braille en passant par le javanais, clairement expliqués et illustrés... Ma partie préférée, ce sont les codes écrits bien sûr et j'ai appris quelques trucs qui pourront servir... Genre carré de Polybe, chiffre de lord Wolseley ou code de Jules César - comme c'est un livre pour enfant, les explications sont à ma portée ouf !!!
Un bon petit bouquin pour les p'tits loups dès qu'ils commencent à bien lire...
4.5/5.4/5.1/4.5/4.2/3.3 (saurez-vous décrypter ?)
Les meilleurs codes secrets de tous les temps - E. Zéda & D Pic Lelièvre - Castermen
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11 octobre 2006
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Bien comme je peine sur un roman qui me cause bien du tracas (je ne sais si j'arriverai à passer les 20 premières pages) j'ai pioché dans mon tas à lire et à relire tout près du lit à droite pour les urgences de ce type. Et je suis tombé sur "Protée et autres essais" de Simon Leys. Au début, je me suis dit que j'allais juste relire le premier essai et puis de fil en aiguille je l'ai relu au complet avec délices.
Ce volume regroupe quatre essais (comme son nom l'indique) sur la littérature. Le premier porte sur les ouvertures : les premières phrases de roman. Je crois que c'est comme ça que j'ai acheté le livre à l'origine... Simon Leys raconte qu'un jour dans une librairie en ouvrant un ouvrage de Chesterton il découvrit cette phrase qui ouvrait le roman : "L'espèce humaine à laquelle appartiennent tant de mes lecteurs..." Il acheta aussitôt le livre et s'eclipsa car dit-til "le spectacle d'un vieux monsieur s'esclaffant tout seul dans un lieu public a toujours quelquechose d'un peu déconcertant".
Déjà, quelqu'un capable d'éclater de rire en lisant ne peut m'être que sympathique (ça m'arrive à moi au grand dam de mes filles qui trouvent ça bizarre), en plus le sujet est étonnant et la reflexion qui l'accompagne rejouissante. Et de fil en aiguille on se surprend à suivre sa pensée d'essai en essai de Cervantès à Gide en passant par Hugo même si comme moi vous n'avez pas lu Don quichotte (il est dans ma pile à lire depuis au moins autant que ça), fort peu lu de Victor Hugo et avez des souvenirs assez vague d'André Gide. Cela tient peut être à sa profonde connaissance de ses sujets ou tout bonnement à sa passion pour la littérature, ou encore à son style tout en finesse, souvent drôle et toujours lucide. Un vrai bijou !
Protée et autres essais - Simon Leys - Gallimard 2001
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30 septembre 2006
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Oui, vous avez bien lu, c'est le titre du livre ! Bon mes souvenirs de latin sont un peu lointains mais depuis un an par la grâce de ma puce je m'y remets et honnêtement on adore ça toutes les deux. Du coup, alors que nous trainions dans une librairie avec la dite puce (bizarre on traine toujours dans des librairies) , nous tombâmes sur ce livre et hop. Elle insista, je craquai ! (foutu passé simple) ! J'en suis au chapitre 4 parce que ça ne se lit pas exactement comme un roman. c'est plutôt le genre de livre dont on absorbe un chapitre de temps à autres le soir avant de se replonger dans son bouquin en cours. (enfin c'est comme ça pour moi).
Cela se présente comme une suite de versions commentées d'auteurs classiques (Virgile, Tite-Live, Ciceron ...) prétextes à revoir les grands thèmes de la grammaire latine. Chapitre 1 prononciation, Chapitre 2 première et deuxième déclinaison (rosa, dominus ça vous rappelle des souvenirs ?), Chapitre 3 conjugaison etc... Le tout avec exemples et anecdotes. Ainsi Le mot Homme en français viendrait de l'accusatif hominem alors que le nominatif homo aurait évolué vers notre On ! Je ne m'étais encore jamais demandé d'où venait ce pauvre On.
Bref pour amateurs mais très bien fait ! Allez pour le plaisir un petit bout de Sénèque :
Nihil est tam difficile et arduum, quod non humana mens vincat, et in familiaritatem perducat assidua meditatio.
"Rien n'est si difficile et ardu que l'esprit humain n'en vienne à bout, et qu'une meditation assidue ne finisse par faire sien."
Au moins c'est encourageant...
Vous reprendrez bien un peu de latin - Claude Terreaux - Arlea 1999
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27 septembre 2006
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Un très joli petit livre aux éditions Le Polygraphe parfait pour tous ceux qui doivent produire des écrits sans formation de typographe. Et nous sommes nombreux par les temps qui courrent. C'est bien beau d'avoir un outil permettant toutes les possibilités (oh mon bel ordi !!!) reste à savoir s'en servir au sens strict, c'est à dire produire des documents lisibles.
On y trouve des notions de bases, des règles de composition (comme son nom l'indique), du vocabulaire, des anecdotes et des mini-biographies. Je l'ai lu d'une traite comme un roman, ou presque, et je me suis bien amusée. En plus je m'en sers pour le boulot. Non mais que demander de plus ?
Evidemment il fait partie des livres que j'ai acheté après avoir lu "le maitre de Garamond". Les livres qui parlent des livres, c'est la ruine !
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19 septembre 2006
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15:48
Ce livre là n'est pas récent, il a été publié en 1994 mais je le relis en ce moment pour le boulot alors pourquoi ne pas en dire un mot.
"L'aventure des langues en occident". A l'époque on en parlait partout. J'ai fini par l'acheter et je crois bien ensuite m'être offert tous les ouvrages de vulgarisation de Henriette Walter. J'avais des souvenirs assez peu palpitants de cours de linguistique et voilà que je trouvais ça ébourrifant.
L'auteur nous embarque dans un voyage à travers l'histoire des langues depuis "l'origine" c'est à dire celle qu'on peut extrapoler. Je pense que c'est à ce moment que j'ai commencé à me réconcilier avec ma propre langue. Que ne dit-on pas d'elle : compliquée, illogique, pleine d'abbérations pour rendre l'apprentissage de l'orthographe et de la grammaire le plus douloureux possible. Bon. Ajoutons Subtile aussi, empreinte d'histoire et de traditions, riches de mots trop peu utilisés peut être et surtout multiple car bien qu'on (j'aime bien ce on - faudra réfléchir à ce qu'il désigne) essaie de la voir comme quelquechose d'immuable et figé elle vit, elle change, échange, se mélange, influence, est influencée bref elle vit et du coup elle devient bien plus sympathique.
Je le relie souvent. Non, pour me remettre en tête les grandes lignes (de ce côté ça va depuis le temps) mais pour les anecdotes. Elles m'aident à capter les auditoires autour de sujets qui pourraient paraitre un tantinet arides sans cela.
Et c'est reparti pour l'étrange affaire du H en première position qui permet ou non la liaison, la mystèrieuse date de naissance "officielle" du français ou enfin la troublante histoire des lettres muettes ajoutées pour faciliter la lecture (non non ce n'était pas un coup du lobby des organisateurs de championnat d'orthographe). Finalement c'est trop drôle le français...
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