477, l'empire romain vacille de toute part mais la jeune Azilis a toujours mené une existence protégée dans la villa familiale à la frontière de l'Armorique. Livrée à elle-même depuis la mort de sa mère, une bretonne, la jeune fille aime à chevaucher dans la campagne accompagnée d'un seul esclave, s'aventurant même dans la forêt ou une ermite lui apprend l'art de guérir. Cette liberté cependant ne plait pas à tout le monde et son demi-frère Lucius compte bien la mettre au pas, en la mariant convenablement, dès que son père, alcoolique et malade, disparaîtra. L'arrivée d'un cousin breton, de retour d'orient, séduisant et barde de surcroît, va bouleverser sa vie...
J'attendais avec grande impatience de lire ce roman qui a plus que séduit Karine et Bladelor et si je n'ai pas eu leur coup de coeur absolu, j’ai plus qu'apprécié ma lecture... Bon j’ai compris tout de suite de quelle légende il était question, une épée, la Bretagne, son surnom, il ne m’en fallait pas plus. Pour autant j’ai aimé le parcours de cette gamine, intelligente, idéaliste et talentueuse mais gâtée, sans expérience, habituée à n’en faire qu’à sa tête et à commander à tout un chacun sans se soucier de l’avis ni de l’opinion de quiconque. Autour d’elle, se croisent des personnages attachants, avec plus d’expérience de la souffrance, tel Aneurin son cousin, Ninian son jumeau et plus encore Kian l’esclave qu’elle entraîne a sa suite. L'aventure est bien menée, enlevée même, les pages tournent toutes seules et même sachant ce que sera la suite, on se laisse charmer par le cadre historique et entraîner dans le sillage de cette histoire délicieusement exotique et pourtant étrangement familière.
Azilis – 1. l’épée de la liberté – Valérie Guinot - Rageot - 2007
Les avis de Karine, Bladelor, Pimpi, Leiloona et Alwenn, plus qu’enthousiastes, celui plus mesurée de Fashion
PS : J’ai déjà reçu les deux tomes suivants. Ô joie !